"Parce que, dans les deux premières années, il a fallu réparer. Si la gauche a gagné ce n'est pas parce que ce pays allait bien [...] Aujourd'hui (la France) n'est pas apaisée mais elle est entrain de se réparer."

Interrogé sur BFM TV, dimanche 12 octobre, c'est par ces mots que le président socialiste de l'Assemblée nationale Claude Bartolone a justifié une candidature de François Hollande à l'élection présidentielle de 2017. Selon lui, c'est une "évidence".

Plus tard dans la soirée, la ministre de l'Écologie Ségolène Royal a déclaré sur France Inter dimanche 12 octobre que sa propre candidature à la présidentielle de 2017 n'était pas "dans [ses] perspectives". Ajoutant, qu'il "faut savoir à un moment donné arrêter la politique [...], la continuer sous d'autres formes".

À peine plus d'un Français sur 10 veulent voir Hollande candidat

À la mi-septembre, un sondage Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud Radio indiquait que 13% des Français souhaitaient que François Hollande brigue un deuxième mandat, loin derrière son rival de 2012, Nicolas Sarkozy (36%).

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François Hollande a récemment assuré qu'il se consacrait uniquement à son mandat et qu'il n'avait pas à l'esprit une éventuelle candidature à sa propre succession en 2017, une éventualité qui ne se poserait "peut-être" pas selon lui.