Budget 2015 : le volet recettes voté à une courte majorité

Par latribune.fr (avec AFP)  |   |  292  mots
La grande majorité des socialistes (apparentés chevènementistes compris) et des radicaux de gauche ont voté pour le volet recette du Budget 2015.. (Crédits : Reuters)
A l'Assemblée nationale, ce mardi 21 octobre, 266 députés se sont prononcés pour, 245 contre. En outre, 56 députés se sont abstenus, dont 39 socialistes frondeurs et 14 écologistes.

Les abstentions des Frondeurs du PS et d'une partie des députés d'EELV n'ont pas créé la surprise. L'Assemblée nationale a voté mardi 21 octobre le volet recettes du projet de budget de l'État pour 2015 à une courte majorité, de 266 voix contre 245, 56 députés s'étant abstenus.

39 frondeurs se sont abstenus

Ainsi, la grande majorité des socialistes (apparentés chevènementistes compris) et des radicaux de gauche ont voté pour.

Mais 39 socialistes frondeurs, dont les anciens ministres Aurélie Filippetti, Benoît Hamon ainsi que Delphine Batho, se sont abstenus, soit la plus forte proportion atteinte depuis le début de leur contestation de la politique économique du gouvernement. Le président du groupe PS, Bruno Le Roux, avait dit ne pas comprendre que "des députés socialistes puissent ne pas voter un budget qui rend un peu plus de trois milliards d'euros de pouvoir d'achat aux Français" via la suppression de la première tranche de l'impôt sur le revenu.

L'abstention a aussi été de mise pour 14 écologistes. La droite et le Front de Gauche ont voté contre.

    Lire >> Budget: les contre-propositions de députés PS frondeurs

L'UMP se gausse du Parti socialiste

Cette première partie du projet de loi de finances 2015 a été "adoptée sans vote bloqué ni recours au 49.3, un soutien clair du groupe socialiste au gouvernement", a twitté le chef de file des députés socialistes de la commission des Finances, Dominique Lefebvre.

Le volet recettes a été "adopté de justesse" de quelques voix, a jugé l'UMP Lionel Tardy sur le réseau social. "Cela promet sur la 2ème partie, les dépenses! La chasse aux frondeurs peut débuter!", a raillé un autre UMP, Philippe Gosselin.