Jean-Marc Todeschini remplace Kader Arif aux Anciens combattants

Par Jean-Yves Paillé  |   |  316  mots
Jean-Marc Todeschini serait "celui qui a ses entrées à l'Elysée et qui murmure à l'oreille du président", selon Le Républicain lorrain.
Le sénateur de la Moselle succède à Kader Arif. L'élu mosellois, fidèle de Hollande, est également un grand défenseur des sites industriels de Florange.

Jean-Marc Todeschini, sénateur de la Moselle a remplacé Kader Arif au poste de secrétaire d'Etat aux Anciens combattants. Ce dernier a démissionné vendredi 21 novembre. Il était visé par une enquête préliminaire ouverte à Toulouse à la suite d'un "signalement" d'élus du groupe d'opposition UMP au Conseil régional.

L'élu mosellois de 62 ans, Jean-Marc Todeschini, qui est passé dans sa jeunesse par la case enseignement (instituteur et directeur d'école primaire), n'est pas un novice des questions autour des anciens combattants. Il a en effet occupé le chef de cabinet du secrétaire d'État à la Défense chargé des Anciens Combattants, sous le gouvernement Jospin de 1997 à 2001.

Défenseur de Florange

Ce fils d'immigré italien sera-t-il aussi discret que Kader Arif au poste de Secrétaire d'État? Pas sûr. Ce personnage haut en couleur est carré et ne mâche pas ses mots. Je ne suis ni "Robespierre ou Danton, mais je sais faire", assenait-il dans une interview pour l'Est républicain en 2012. Lorsqu'il était premier questeur, il avait sabré de 3% le budget du Sénat à la demande du président de l'institution à l'époque, Jean-Pierre Bel.

Le sexagénaire est également très investi dans sur la défense des emplois dans les hauts-fournaux de Florange. Il expliquait dans un interview vidéo pour le quotidien régional L'Est Républicain, mardi 18 novembre que "Florange n'est pas le Gandrange de François Hollande", critiquant la gestion de Nicolas Sarkozy. Pour l'élu mosellois, "Florange aujourd'hui, contrairement à Gandrage, c'est plus de 2200 personnes, de nombreuses personnes reclassées [...] Il n'y a pas eu de plan social de licenciement sec."

Le sénateur est un des fidèles du Président. Jean-Marc Todeschini serait même "celui qui a ses entrées à l'Elysée et qui murmure à l'oreille du président", selon Le Républicain lorrain dans un article du lundi 17 novembre.