Débuts tumultueux du vote à l'UMP

Par latribune.fr (avec AFP)  |   |  349  mots
"Il va falloir rassembler tout le monde, trouver de nouvelles idées, c'est ça la question", a déclaré l'ancien chef de l'Etat lors de son arrivée au siège de l'UMP ce samedi.
L'élection pour la présidence de l'UMP a commencé vendredi soir avec une cyber-attaque au sujet de laquelle le parti compte porter plainte. L'élection se poursuit toutefois ce samedi matin.

Le vote a mal commencé. Une "attaque (informatique) extérieure", selon les mots de l'UMP a perturbé le lancement du vote par internet pour élire le nouveau président du parti. Dans un communiqué publié sur le site de ce dernier, la Haute autorité chargée de veiller au bon déroulement du vote indique que :

"depuis son point de 22h30, [elle] n'a constaté aucune attaque ou anomalie significative."

Le parti aurait "porté plainte" à propos de cette attaque selon les mots de Luc Chatel, secrétaire général de l'UMP, qui s'exprimait ce samedi sur France Info. Plusieurs milliers d'internautes auraient eu des difficultés à voter.

Malgré ces déboires, sur 268.341 adhérents appelés à voter, quelque 130.000 l'auraient déjà fait en milieu d'après-midi.

"En famille"

Nicolas Sarkozy, favori des sondages pour ce scrutin interne à déclaré au micro de ITélé :

"C'est une élection en famille. Il n'y a pas d'opposition, il n'y a pas de guerre".

Pourtant ses deux opposants, le député de l'Eure Bruno Le Maire qui était crédité de 30% d'intention de vote, a fait état ce 29 novembre de difficultés techniques pour voter. Le député de l'Eure a même été obligé de changer d'ordinateur pour valider son choix. "Il faut être persévérant", a-t-il commenté.

"Quand on demande aux gens d'essayer et de ressayer, il y a un moment où les meilleures volontés peuvent s'épuiser", s'est pour sa part inquiété Hervé Mariton. Le député de la Drôme, également candidat préférait une collecte nationale de bulletins afin de pouvoir recompter les voix.

Possibilité d'annulation

Anne Levade, juriste chargée de surveiller le vote, a affirmé qu'elle pourrait annuler l'élection en cas de "failles massives" constatées.

 "J'espère qu'il n'y aura aucune espèce d'ambiguïté et que tout cela sera très transparent", a déclaré vendredi Alain Juppé, pour sa part candidat déjà officiel à l'Elysée en 2017.

En attendant, les résultats devraient être communiqués ce samedi entre 20h30 et 20h45.

(article créé 29/11/2014 09:11, dernière mise à jour à 16:32)