Dieudonné comparaîtra en justice pour apologie du terrorisme

Par latribune.fr  |   |  283  mots
Il s'agit de la deuxième enquête pour apologie du terrorisme lancée contre Dieudonné.
Dieudonné M'bala M'bala a été interpellé à 7 heures à son domicile, mercredi. Il est visé par une enquête pour avoir dit, dimanche, jour de la marche républicaine, se sentir "Charlie Coulibaly". Il sera convoqué à "une audience ultérieure".

Publié le 14/01/2015 à 09:49. Mis à jour le 15/01/2015 à 11:35.

L'enquête lancée par le parquet de Paris contre "l'humoriste provocateur" Dieudonné pour "apologie du terrorisme" s'accélère. Dieudonné a été placé en garde à vue, mercredi 14 janvier, après avoir été interpellé, à 7 heures, à son domicile dans l'Eure-et-Loire, selon une source judiciaire citée par l'AFP, confirmant une information d'i-Télé. Dieudonné avait également annoncé son interpellation en publiant à 8 heures des photos sur son compte Facebook officiel.

Il devra comparaître en justice. Le parquet de Paris a décidé de convoquer Dieudonné "à une audience ultérieure" à l'issue de sa garde à vue, en cours d'achèvement mercredi en début de soirée, a annoncé une source judiciaire à l'AFP.

Dieudonné disait se sentir "Charlie Coulibaly"

Le "polémiste" était entendu en garde à vue pour avoir dit sur Facebook, dimanche 14 février, jour de la grande marche Républicaine qui a rassemblé près de 4 millions de personnes, se sentir "Charlie Coulibaly", en référence à Amedy Coulibaly qui a tué une policière à Montrouge et quatre personnes dans une épicerie casher de Paris. Le message a été supprimé depuis.

Le ministère de l'Intérieur Bernard Cazeneuve s'était indigné des propos de Dieudonné, parlant "d'abjection" et annonçant avoir "donné des instructions à la direction juridique et des libertés publiques du ministère de l'Intérieur pour examiner immédiatement la suite qui peut être examinée en droit".

Il s'agit de la deuxième enquête pour apologie du terrorisme lancée contre Dieudonné. Le parquet de Paris avait été saisi en septembre 2014, suite à la diffusion d'une vidéo où le polémiste ironisait sur la décapitation du journaliste James Foley par l'Etat islamique.