Le FMI félicite Washington pour le pilotage de l'économie américaine

Par latribune.fr  |   |  299  mots
Christine Lagarde a salué la "communication" de la Réserve fédérale américaine.
Optimisme pour la croissance, félicitations pour la "communication" de la Fed et l'accord sur le budget... Washington reçoit les éloge du FMI, qui prévoit une hausse du PIB américain de 2,6% en 2014, après 1,6% cette année.

Bons points pour les États-Unis. Christine Lagarde, la directrice du Fonds monétaire international (FMI) a indiqué dimanche qu'elle comptait relever sa prévision de croissance pour les États-Unis en 2014, sans toutefois donner de chiffre précis. Début octobre, le FMI disait s'attendre à 2,6% pour les États-Unis l'an prochain, après 1,6% cette année.

L'ancienne ministre de l'Économie française, interrogée sur la chaîne NBC dimanche soir a fait remarquer que "la croissance repart et le chômage diminue" dans le pays. 

La Fed "communique bien"

Elle a salué la "très bonne communication" de la Réserve fédérale sur la réduction de ses aides à l'économie. La Fed a décidé le 18 décembre de fermer en partie son robinet à liquidités en réduisant de 85 à 75 milliards d'euros son programme  de rachats d'obligations. 

"Bonnes actions du Congrès"

Par ailleurs, la directrice de l'organisation internationale a salué "de bonnes actions du Congrès pour éliminer l'inquiétude sur le budget et réduire les coupes automatiques". Sénateurs et représentants se sont en effet accordés mi-décembre pour un budget l'an prochain et la suivante, repoussant à 2015 le spectre éventuel d'un nouveau "shutdown", la fermeture automatique des principales administrations du pays. 

Toutes les risques n'ont cependant pas disparus. En février, le plafond de la dette pourrait une nouvelle fois être atteint. Sur ce point, Christine Lagarde a prévenu: 

"J'espère qu'en février le Congrès sera tout aussi responsable et ne menacera pas la reprise avec un autre débat pour savoir si oui ou non les Etats-Unis vont honorer ou faire défaut."

En octobre dernier, la bataille entre Républicains et Démocrates au Capitole avait poussé les Etats-Unis au bord du défaut de paiement.