Gaza : le Hamas accepte une nouvelle trêve humanitaire de 24 heures

Par latribune.fr  |   |  400  mots
Israël avait accepté samedi soir de prolonger de 24 heures la trêve humanitaire, jusqu'à ce dimanche minuit heure locale (21h00 GMT). (Photo : Reuters)
Israël avait accepté de prolonger dimanche la trêve humanitaire observée la veille, une extension rejetée par le Hamas qui a repris ses tirs de roquettes et exige un retrait des troupes israéliennes de la bande de Gaza, où plus de 1.000 Palestiniens ont été tués.

Vers une trêve dominicale pour le conflit israélo-palestinien.

ARTICLE MIS À JOUR À 12H30 : le Hamas a déclaré dimanche avoir accepté une nouvelle trêve humanitaire de 24 heures à compter de 13H00 (GMT+2).

"En réponse à une intervention de l'Onu et en prenant en compte la situation de notre peuple et les fêtes de l'Aïd (ndlr, qui marquent la fin du ramadan), les factions de la résistance ont accepté de soutenir une pause humanitaire de vingt-quatre heures à compter de ce dimanche à 14h00", a déclaré à l'agence Reuters Sami Abou Zouhri, porte-parole du Hamas.

L'armée israélienne avait annoncé plus tôt dans la matinée la reprise de ses opérations dans la bande de Gaza en riposte aux violations de la trêve par le Hamas. Israël avait accepté samedi soir de prolonger de 24 heures la trêve humanitaire, jusqu'à ce dimanche minuit heure locale (21h00 GMT).

"Tirs incessants de roquettes"

Une vingtaine de roquettes ont été tirées samedi soir et dimanche matin sur le sud d'Israël, auxquelles l'armée israélienne avait jusqu'à présent répondu par des "tirs d'artilleries localisés".

"À la suite des tirs incessants de roquettes du Hamas pendant toute la durée de cette fenêtre humanitaire, qui avait été acceptée pour le bien de la population civile à Gaza, l'armée va reprendre ses opérations aériennes, navales et terrestres dans la bande de Gaza", annonce Tsahal dans un communiqué.

Peu après cette annonce, des habitants du territoire palestinien faisaient état de bombardements intenses dans l'est de la ville de Gaza. Plus de 1.000 Palestiniens ont été tués à ce jour. 

Le Hamas voulait un retrait des troupes israéliennes

"Aucune trêve humanitaire n'est valable sans retrait des chars israéliens de la bande de Gaza, sans que les habitants ne puissent retourner dans leurs maisons et que les ambulances transportant les corps soient libre de circuler à Gaza", avait prévenu Fawzi Barhoum, le porte-parole du Hamas à Gaza.

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Les responsables israéliens excluent sur tous les tons un retrait tant que l'armée israélienne n'aura pas réduit à néant la puissance de feu du Hamas et en particulier détruit son réseau souterrain et ses tunnels, où il dissimule notamment son arsenal et ses centres opérationnels.