PIB allemand : la contraction est liée "à l'effet des sanctions et au poids de la crise ukrainienne sur la confiance" (ministère des Finances

Par latribune.fr  |   |  283  mots
Selon le ministère de Wolfgang Scäuble, d'autres tensions géopolitiques de même que la faiblesse des autres économies de la zone euro ont également contribué à la contraction du PIB allemand.
Les effets des très bonnes performances du premier trimestre, pendant lequel le PIB avait cru de 0,7%, ne suffisent pas à expliquer le recul de 0,2% du deuxième trimestre, selon un rapport du gouvernement publié vendredi. Le contre-choc des sanctions imposées à la Russie y est pour beaucoup.

C'était une surprise mais elle a une explication. La contraction, inattendue, de l'économie allemande au deuxième trimestre découle en partie du contre-choc des sanctions imposées à la Russie dans le cadre de la crise en Ukraine, estime le ministère allemand des Finances dans son rapport mensuel publié vendredi.

>>LIRE: Allemagne: contraction surprise du PIB au deuxième trimestre

"La très forte performance du premier trimestre" n'explique pas tout

Les effets des très bonnes performances du premier trimestre, pendant lequel le PIB avait cru de 0,7%, en conséquence de la douceur inhabituelle de l'hiver, ne suffisent pas selon le gouvernement à expliquer ce repli.

"Le déclin du produit intérieur brut va au-delà du contre-coup attendu après la très forte performance du premier trimestre liée à la météo. Il est probable qu'il soit lié à l'effet des sanctions et au poids de la crise ukrainienne sur la confiance", écrit le ministère.

>>LIRE: Ukraine : Européens et Américains sanctionnent la Russie

Selon Berlin, d'autres tensions géopolitiques de même que la faiblesse des autres économies de la zone euro ont également contribué à la contraction du PIB allemand, qui a reculé de 0,2% au deuxième trimestre.

L'objectif de croissance de 1,8% en 2014 est maintenu

Le ministère allemand des Finances reste toutefois optimiste.

"Si la crise ukrainienne ne va pas plus loin et si aucun nouveau train de sanctions sérieux n'est imposé, on peut s'attendre à ce que le ralentissement actuel de l'économie ne soit que temporaire", estime-t-il.

La tendance générale de l'activité reste positive et le gouvernement allemand maintient son objectif de croissance à 1,8% cette année.