Séance de consolidation

A la veille d'un week-end de trois jours pour les marchés américains, les investisseurs ont préféré prendre une partie de leurs bénéfices. Les valeurs technologiques et médias sont les plus touchées. A l'opposé, Renault se distingue avec un gain de plus de 2% sur une rumeur de fusion avec Nissan.

Séance de consolidation en Europe. Après un début d'année en fanfare, les investisseurs ont décidé de prendre des bénéfices sur les marchés actions à la veille d'un week-end de trois jours sur les marchés américains.

A la clôture, le CAC 40 recule de 0,81% à 4.850,53 points dans un volume d'affaires de 4,96 milliard d'euros traités sur les valeurs de l'indice. A Londres, le Footsie perd 0,41% et, à Francfort, le Dax plie de 1,04%.

Sur le plan macro-économique, les prix à la production ont augmenté de 0,9% en décembre, contre une hausse de 0,4% attendue par le marché, gonflés par le rebond de 3,1% des prix de l'énergie. Les ventes au détail se sont quant à elles appréciées de 0,7% le mois dernier, là où le marché tablait sur une progression de 0,9%. Autre indicateur économique, les stocks des entreprises américaines ont augmenté de 0,5% en novembre, à 1.293,5 milliards de dollars, après une hausse de 0,4% (révisée de 0,3%) en octobre.

Le baril de brut léger américain retombe sous la barre de 64 dollars, à 63,65 dollars précisément. Le dollar fléchit également à 1,2094 pour 1 euro malgré la réduction plus forte que prévu du déficit commercial américain.

Epargné par la baisse du jour, Renault s'octroie 2,39% à 75 euros. De source de marché, on indique que Carlos Ghosn a promis que son plan qui doit être présenté le 9 février ne décevra pas la communauté financière. Le titre est également animé par les rumeurs persistantes concernant une éventuelle fusion entre Nissan et Renault.

A l'opposé, Alcatel perd 1,95% à 11,05 euros après l'avertissement lancé par son concurrent américain Lucent sur son chiffre d'affaires. Par ailleurs, Deutsche Bank a abaissé son opinion sur le titre de l'équipementier télécom de " achat " à " conserver ".

Toujours au chapitre des valeurs technologiques, STMicroelectronics abandonne 1,65% à 16,11 euros après les commentaires mitigés de Samsung Electronics. Si le groupe du sud-coréen a enregistré une croissance de 40% au quatrième trimestre, il se montre prudent sur son activité de mémoires DRAM pour 2006.

Le secteur des médias est également à la peine. France Télécom perd encore 2,16% à 19,51 euros au lendemain de son avertissement sur chiffre d'affaires. Vivendi Universal, maison-mère de SFR, lâche pour sa part 2,22% à 25,96. Bear Stearns a dégradé le secteur européen des opérateurs télécoms de " pondération en ligne " à " sous-pondérer ".

Sanofi-Aventis cède 0,64% à 77,70 euros. L'américain Pfizer a annoncé être parvenu à un accord avec le groupe pharmaceutique français en vue de l'acquisition des droits mondiaux de l'Exubera, forme d'insuline pouvant être inhalée, pour 1,3 milliard de dollars.

Contre la tendance, EDF s'octroie 2,01% à 34,55 euros. Morgan Stanley a entamé le suivi du titre avec une recommandation à " surpondérer " et un objectif de cours à 40 euros.

Enfin, après un bond de près de 15% hier, Elior prend encore 2,92% à 13,40 euros. HBI, le holding de Robert Zolade, qui détient 19,4% du capital du groupe de restauration collective, réfléchit à l'ouverture de son capital, qui pourrait aboutir à une OPA sur Elior.


Johan Deschamps
Copyright Investir

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.