La Bourse de Paris marque le pas après les statistiques américaines

Après avoir gagné plus de 1% à mi-séance soutenu par les valeurs bancaires, le CAC 40 a faibli après la publication des statistiques américaines moins bonnes qu'attendu. A 15heures, l'indice parisien gagne à peine de 0,3% à moins de 3.000 points.

Le secteur financier affiche les plus fortes hausses de l'indice, dans le sillage de Goldman Sachs qui a publié hier soir de bons résultats pour son premier trimestre. La banque américaine annonce un bénéfice net largement supérieur aux attentes.

Du coup, à Paris, Dexia s'envole de 9,01% à 3,05 euros et signe la plus forte hausse du CAC à la mi-journée. BNP Paribas bondit de 7,81% à 38,11 euros, Crédit Agricole prend 7,45% à 10,53 euros et Société Générale 6,92% à 37,64 euros. L'assureur Axa gagne également 4,77% à 11,35 euros et hors Cac, Natixis avance de 12,08% à 1,77 euro.

Saint-Gobain et Lafarge, qui ont lancé dernièrement une augmentation de capital, sont bien orientés. Saint-Gobain prend 7,18% à 26,20 euros et Lafarge 7,2% à 37,43 euros. Egalement dans le vert,  ArcelorMittal gagne 3,92% à 20 euros, après avoir pris 9% jeudi soir.

Air France-KLM progresse de 5,3% à 8,95 euros, malgré l'avertissement sur résultats lancé par sa concurrente, la compagnie australienne Qantas.

Sur le reste du SRD, Bolloré avance de 4,94% à 87,21 euros. Le groupe a publié jeudi soir des résultats 2008 meilleurs que prévu.

En revanche, les valeurs dites défensives sont particulièrement attaquées. Essilor recule ainsi de 3,57% à 30,29 euros et signe le plus fort repli du CAC à mi-séance. Danone perd 2,83% à 36,12 euros, Carrefour cède 2,53% à 29,28 euros et France Télécom 1,9% à 16,55 euros.

Michelin est également sanctionné. Le titre recule de 3,33% à 34,42 euros. Le fabricant de pneus a annoncé la fermeture de son site américain Opelika qui emploie environ 1.000 personnes. Par ailleurs, le titre souffre d'un fort abaissement de recommandation de la part de Credit Suisse.

Total, la première capitalisation du CAC, est évolue dans le rouge, en baisse de 1,51% à 36,50 euros. Le groupe pétrolier a annoncé lundi qu'il relevait son offre de rachat sur le canadien UTS. Ce dernier avait rejeté en février la première proposition de Total qu'il jugeait trop faible.

Après leur nette baisse lundi, les cours du pétrole sont repartis à la hausse. Le baril de WTI américain s'échange contre 50,73 dollars et celui de Brent de la mer du Nord vaut 53,17 dollars. Sur le marché des devises, l'euro vaut 1,3277 dollar.

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