Les deux versions de Fujitsu au sujet de la démission de son PDG Kuniaki Nozoe attirent l'attention du Tokyo Stock Exchange (TSE), société qui gère la Bourse nippone, qui annonce même ce lundi ouvrir une enquête.
Quand, le 25 septembre dernier, Fujitsu annonce la démission de son patron, il invoque alors dans son communiqué des "raisons de santé". Samedi dernier, soit plus de cinq mois plus tard, le groupe publie un nouveau communiqué dans lequel il explique que Kuniaki Nozoe avait été, en fait, prié de partir en raison de ses liens avec une entreprise "de réputation défavorable", sans plus de précision. Mais Dow Jones Newswires, citant un des avocats de l'ancien PDG, rapporte que Kuniaki Nozoe a été accusé par d'autres dirigeants du groupe d'avoir des liens avec le crime organisé. L'intéressé conteste vivement ces liens.
Toujours est-il que l'enquête du TSE doit déterminer si ce changement de version de la part de Fujitsu constitue une violation des règles en matière d'information des investisseurs. En attendant à la Bourse de Tokyo, le titre Fujitsu a terminé la séance ce lundi en baisse de 2,74% à 568 yens (4,6 euros).
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