L'appétit du marché pour les obligations, tant d'Etat que d'entreprise, est nette en France. Les annonces de ce mercredi en témoigne.
Ainsi, la France qui avait déjà profité de la récente émission grecque de 5 milliards d'euros (pour une demande de 16 milliards) pour lever des fonds sur le marché, annonce qu'elle va émettre pour 5 milliards d'euros (contre 3 à 5 milliards attendus ey plus de 8 milliards demandés) de la nouvelle OAT (obligations assimilables au trésor)à 50 ans. Le rendement devrait être supérieur de seulement deux points de base au-dessus de celui de l'ancienne souche de référence à 50 ans, l'OAT 4,0% 2055, qui se situe ce mercredi à 4,14%.
Mais les entreprises aussi ont recours au marché obligataire avec leurs "corporate bonds" (obligations d'entreprise). Ainsi, Alstom annonce l'émission pour 500 millions d'euros d'obligations 2020 avec un coupon fixé à 4,50% et un spread (écrat de taux) en points de base de 118 sur les emprunts d'Etat de référence. L'opération est notée Baa1 par l'agence Moody's. Les banques BBVA, Crédit agricole CIB, Commerzbank, Deutsche Bank et Natixis en sont les chefs de file.
Pernod Ricard a également annoncé ce mercredi son projet de lancer une émission obligataire en euros mais n'en a pas donné le calendrier, ni le montant ou les caractéristiques techniques. Il a toutefois indiqué avoir mandaté dans ce but Barclays Capital, HSBC, Mitsubishi UFJ Securities International et Natixis.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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