Wall Street repart à la baisse

Les places américaines ont reculé ce vendredi, mettant ainsi fin à leur tendance haussière en l'absence d'actualité importante. Le Dow Jones perd 0,37% à 10.739 points, le Nasdaq recule de 0,71% à 2.374 points et le S&P 500 cède 0,51% à 1.160 points.

Wall Street a terminé dans le rouge ce vendredi, journée des "quatre sorcières" qui marque l'arrivée à échéance des options et des contrats à terme sur actions et indices boursiers. Ces séances sont généralement très volatiles: de fait après avoir ouvert en hausse, les indices new-yorkais sont repassés dans le rouge. Les marchés ne poursuivent donc pas sur leur tendance haussière de ces derniers jours. Le Dow Jones restait en effet sur huit séances consécutives de hausse et a atteint jeudi son plus haut niveau en dix-sept mois. Les marchés ont en outre été pénalisées par la hausse des taux en Inde.

A la clôture, le Dow Jones perd ainsi 0,37% à 10.739 points, le Nasdaq recule de 0,71% à 2.374 points et le S&P 500 cède 0,51% à 1.160 points.

Du côté des valeurs, Palm plonge de 19,16% à 4 dollars après avoir livré jeudi soir des prévisions extrêments décevantes. Le fabricant de téléphone multi-fonctions n'attend qu'un chiffre d'affaires de 150 millions de dollars pour le quatrième trimestre de son exercice, bien loin des 306 millions escomptés par les analystes. Le groupe doit faire face à des stocks d'invendus alors que plus de la moitié des appareils livrés au troisième trimestre n'ont pas trouvé preneur. Sur ces trois mois, Palm affiche un bénéfice net de 22 millions de dollars. Mais le groupe a profité d'élements non récurrents, accusant une perte de 61 cents hors exceptionnels. Le consensus des marchés ne misait que sur un déficit de 42 cents.

Google recule de 1,12% à 560,03 dollars. Selon le China Business News (CBN), le leader mondial des recherches sur Internet aurait décidé de cesser dès le 10 avril ses activités en Chine, un marché pourtant en pleine croissance. Il y a deux mois, le groupe avait menacé de quitter le pays, protestant contre la multiplication des "cyber-attaques" à son encontre et réclamant également une levée des restrictions qui lui sont imposées par les autorités chinoises. Officiellement, les négociations entre les deux parties se poursuivent.

Boeing abadonne 0,21% à 70,72 dollars, victime de prise de bénéfice. L'avionneur américain a par ailleurs indiqué ce vendredi qu'il allait augmenter les cadences de production de son avion long-courrier 777 et de son avion cargo 747-8. Le groupe basé à Chicago justifie cette décision par une amélioration des conditions de marché, qui devrait déboucher sur une reprise de la demande en 2012. Boeing a précisé que cette accélération de la production n'aura pas de répercutions sur ses résultats 2010.

Enfin, le distributeur d'électonique grand public Best Buy profite des commentaires de Goldman Sachs, s'adjugeant 1,33% à 40,99 dollars. L'intermédiaire est passé de "neutre" à "achat "sur la valeur. Il estime que la reprise économique qui s'amorce devrait permettre au titre de progresser, d'autant que ce dernier est sous-valorisé par rapport au reste du secteur.

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