Wall Street résiste aux inquiétudes sur la Grèce

Les places américaines ont terminé dans le vert ce jeudi malgré les doutes liés à la situation financière de la Grèce. Le Dow Jones gagne ainsi 0,27% à 10.927 points, le Nasdaq progresse de 0,23% à 2.437 points et le S&P 500 prend 0,34% à 1.186 points.

Wall Street a résisté ce jeudi aux doutes liés à la situation financière de la Grèce. Les inquiétudes, qui s'étaient calmées après l'adoption d'un plan d'aide européen, ont en effet refait surface alors que les interrogations sur la mise en place de ce plan se sont renforcées. D'autant que le taux des obligations émises par l'Etat grec a touché des sommets. En outre, le nombre d'inscriptions hebdomadaires au chômage est plus élevé que prévu. Mais, après avoir ouvert en baisse, les marchés ont inversé la tendance, préférant se focaliser sur les bons chiffres de ventes mensuels du secteur de la distribution.

A la clôture, le Dow Jones gagne ainsi 0,27% à 10.927 points, le Nasdaq progresse de 0,23% à 2.437 points et le S&P 500 prend 0,34% à 1.186 points.

Sur le front des statistiques, les demandes hebdomadaires d'allocation chômage ont augmenté la semaine dernière, à 460.000 (+18.000). Les économistes attendaient au contraire une baisse, misant sur 435.000 dossiers. La moyenne mobile sur quatre semaines, considérée comme plus représentative d'une tendance a légèrement progressé. En revanche, le nombre de chômeurs indemnisés est tombé à 4,55 millions.

Du côté des valeurs, US Airways s'envole de 10,70% à 7,55 dollars. Selon plusieurs médias, la compagnie aérienne aurait entamé des discussions en vue d'une fusion avec United Airlines. La maison mère de cette dernière, UAL Corporation, grimpe de 6,75% à 20,23 dollars. Un tel rapprochement permettrait de créer la deuxième compagnie aérienne des Etats-Unis, derrière Delta Air Lines, numéro un mondial du secteur depuis sa fusion avec Northwest. En 2000, les deux groupes avaient déjà annoncé un accord de 4,3 milliards de dollars, finalement abandonné face à l'opposition des syndicats et des autorités fédérales. Alors qu'il traverse un trou d'air, le secteur aérien semble en tout cas prêt à franchir une nouvelle étape dans sa consolidation: le britannique British Airways et l'espagnole Iberia ont signé ce jeudi leur accord de fusion.

Le secteur de la distribution est également surveillé ce jeudi, alors que les principaux distributeurs américains ont publié leurs chiffres de vente pour le mois de mars. Costco cède ainsi 1,20% à 60,98 dollars, malgré une progression de 3% de ses ventes à base comparable. Les analystes attendaient un gain deux fois plus important. La chaîne de grands magasins JCPenney plonge de son côté, de 5,58% à dollars. Elle a pourtant fait mieux que prévu en mars mais ses perspectives pour les mois à venir décoivent les marchés. A l'opposé, Macy's progresse de 0,85% à 22,65 dollars et Target s'adjuge 3,02% à 55,64 dollars.

Gap est aussi la fête. Le spécialiste de l'habillement grimpe de 3,10% à 24,60 dollars grâce à un bond de 11% de ses ventes à nombre de magasins comparables. Les opérateurs n'attendaient qu'un gain inférieur à 4%. Limited Brands prend 2,38% à 26,29 dollars, grâce à une hausse à deux chiffres de son chiffre d'affaires mensuel. Et Abercrombie & Fitch chute de 1,37% à 46,89 dollars. Le distributeur de vêtements pour adolescents à une nouvelle fois déçu les opérateurs, avec une hausse de ses ventes limitée à 5%.

Bed Bath & Beyond s'adjuge 4,05% à 46,48 dollars. L'enseigne d'ameublement a publié des résultats supérieurs aux attentes, affichant un bénéfice net de 226 millions de dollars lors du quatrième trimestre de son exercice décalé. Cela représente 86 cents par action, soit 13 cents de mieux que le consensus des analystes. Son chiffre d'affaires a augmenté de 17% sur la période, à 2,24 milliards de dollars. En outre, le groupe a livré des prévisions solides pour son nouvel exercice, tablant sur des profits allant de 2,53 à 2,65 dollars par action. Une fourchette plus élevée que les prévisions actuelles des marchés.

Porté par des rumeurs de rachat mercredi, qui lui ont permis de bondir de 20%, Palm gagne encore 0,43% à 4,64 dollars. Les marchés spéculent sur un possible intérêt de fabricant chinois d'ordinateurs Lenovo. Après un long passage à vide, le fabricant de smartphones a bien du mal à redresser la barre. Il fait fréquemment l'objet de rumeurs d'intérêts. Microsoft, Google ou encore Nokia ont plusieurs fois été cités. Fin février, Palm avait fortement déçu les investisseurs en annonçant de prévisions nettement en deçà des attentes des marchés

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