Pour Ben Bernanke, les Etats-Unis devront faire des sacrifices inévitables

Le président de Réserve fédérale a prévenu que le pays devra choisir entre des hausses d'impôts ou une réduction des dépenses publiques, en raison de la situation budgétaire.
(Crédits : © 2009 Thomson Reuters)

L'économie américaine est "encore loin d'être tirée d'affaire", a prévenu ce mercredi soir Ben Bernanke lors d'un discours à Dallas sur les perspectives économiques. Si l'activité "commence à croître de nouveau", le président de la Réserve fédérale note que les "embauches restent très faibles" outre-Atlantique. En mars, la première économie mondiale a créé 162.000 emplois, sa meilleure performance en trois ans, mais le chômage reste élevé, à 9,7% de la population active.

A plus long terme, Ben Bernanke a estimé que la situation budgétaire et la population vieillissante des États-Unis allaient imposer des "choix difficiles" entre "des impôts plus élevés, des modifications dans les programmes" d'allocations chômage ou de sécurité sociale, "des dépenses publiques moins fortes, de l'éducation à la défense, ou une combinaison" de ces différentes propositions.

Mardi, la Réserve fédérale avait pris les marchés à contre-pied. Alors que les opérations spéculent sur la date du premier relèvement des taux directeurs, actuellement fixés à leur plus bas niveau historique (dans une marge de fluctuation allant de 0 à 0,25%), l'institution n'avait pas exclu de prolonger cette politique monétaire accommodante, au-delà de la période initialement prévue.

"La durée de la période prolongée précédent un resserrement monétaire pourrait s'étaler sur un certain temps voire être allongée si les perspectives économiques se détérioraient sensiblement ou si l'inflation baissait encore", pouvait-on lire dans les traditionnelles minutes de la dernière réunion du comité de politique monétaire de la Fed. "Ceci n'empêchera toutefois pas le comité à entamer rapidement un cycle de hausse des taux," était-il précisé.

Commentaires 2
à écrit le 08/04/2010 à 10:27
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Contribuables, préparez-vous à payer la note des banquiers.....

à écrit le 08/04/2010 à 7:05
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Le choix est toujours le meme, le résultat est que la sortie de crise n'est pas pour demain, bon voyage a tous les bons économistes US qui n'avait pas vu la crise arriver.

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