Edenred et Accor à la peine en Bourse

Les deux titres ont signé une nette baisse jeudi après la publication de leurs résultats.
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Séance difficile ce jeudi pour Accor et son ancienne filiale Edenred. Les deux titres ont clôturé en nette baisse après la publication de leurs résultats.

Accor a annoncé mercredi ses performances pour 2010 faisant chuter le titre de 3,68%. Ce jeudi, l'action a encore reculé de 3,55% à 32,70 euros sous le coup de plusieurs dégradations de recommandations. CA Cheuvreux a abaissé son conseil de surperformance à sous-performance pour des raisons de valorisation, tout en maintenaint son objectif de cours à 35 euros. UBS se veut aussi prudent sur la valeur.

Le titre Edenred chahuté

Pour la société française de services prépayés Edenred, issue de la scission en juillet dernier d'avec le groupe hôtelier Accor, la réaction du marché n'a guère été plus bienveillante. Le titre a reculé de 1,82% à 18,84 euros.

La société a annoncé ce jeudi un bénéfice net de 68 millions d'euros pour 2010, contre une perte nette pro forma de 57 millions d'euros un an plus tôt. Le résultat d'exploitation courant s'est établi à 328 millions d'euros, "dans la fourchette haute de l'objectif fixé entre 310 et 330 millions d'euros", souligne le groupe dans son communiqué. L'ancienne branche de services prépayés du groupe Accor envisage 2011 avec "sérénité", a déclaré son président directeur général, Jacques Stern, sans pour autant donner de chiffres.

Le groupe proposera un dividende de 0,50 euro par action, "soit un taux de distribution proche de 70%", a-t-il précisé. Indicateur clé, le volume d'émission (somme des valeurs faciales de tous les Tickets restaurant, Alimentation et cartes cadeaux Kadéos émis) est en hausse de 11,8%, se félicite le groupe.

Le chiffre d'affaires global a progressé de 7% à 965 millions d'euros. Le chiffre d'affaires opérationnel a augmenté de 9,6% à 885 millions d'euros, tandis que le chiffre d'affaires financier, les recettes issues des placements financiers, a reculé de 14,8% à 80 millions d'euros. "Le passage au numérique va s'accélérer dès 2011, avec pour nouvel objectif un volume d'émission dématérialisé de 50% dès 2012, contre un horizon de 2016 fixé précédemment", ont précisé les responsables d'Edenred.

"Pendant cette phase d'accélération du passage au numérique (2011/2012), Edenred anticipe des surcoûts d'exploitation de 10 à 15 millions d'euros par an et attend des bénéfices à long terme dès 2013", ont-ils expliqué.

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