Après un début de semaine en baisse, le marché parisien est finalement parvenu à rebondir mardi. A la clôture le CAC 40 a conclu sur une gain de 0,22 % à 3.871,92 points.

Une hausse sans conviction, ni consistence si l'on sait que c'est surtout la prudence qui a dominé les investisseurs. Preuve en est, les montants échangés sur l'indice n'ont pas excédé les 2,6 milliards d'euros.

Un attentisme qui relève surtout de la morosité alors que les chiffres publiés lundi outre-Atlantique font une fois encore planer des doutes sur la vigueur de la reprise économique dans les pays développés.

Heureusement, les chiffres publiés mardi en Europe étaient à l'inverse plus encourageants. Ainsi les ventes de détail ont rebondi en zone euro de 0,9 % sur le mois d'avril tandis qu'en Allemagne les commandes à l'industrie ont progressé de 2,8 % sur le même mois.

Des chiffres qui ont suffit à maintenir la tendance haussière sans pourtant autant susciter l'enthousiasme. Et pour cause, en Europe, le cas de la Grèce continue de faire débat au point que les dernières informations de presse évoquent le report d'une seconde aide pour l'automne.

L'attentisme a été renforcé par la perspective du discours, dans la soirée, du président de la Réserve fédérale américaine (Fed) qui devrait donner aux investisseurs des indications sur une inflexion ou non de la politique monétaire américaine (QE II) dont la seconde phase arrive à son terme à la fin du mois.

Valeurs en hausse.

La plus forte hausse est revenu à Michelin (+1,69 %) qui a profite d'un relèvement de recommandation de la part d'Exane qui est passé à "surperformance" sur la valeur et a relevé son objectif de cours à 83 euros. Le broker estime que les pneumaticiens ont bien géré depuis quelques années de la hausse des prix des matières premières et devraient commencer à profiter de leurs investissements dans les marchés en développement.

Alstom a aussi été à l'honneur avec une hausse de 1,50 % après l'annonce d'un contrat de 500 millioons d'euros pour la construction d'une centrale électrique en Israël.

Les valeurs liées au matières premières ont également été bien orientées à l'iamge de Arcelormittal (1,20 %), GDF-Suez (+0,92 %).

Valeurs en baisse.

A l'inverse, Vallourec a enregistré la plus forte baisse avec un recul de 0,88 %, suivi de près par STMicroelectronics (-0,81 %).

Hors CAC.

Avec un gain de 6,17 %, Ubisoft a enregistré la plus forte hausse du SBF 120. L'éditeur de jeux vidéo a profité d'un relèvement de recommandation de la part de Deutsche Bank qui est passé de "conserver" à "acheter" sur la valeur. Par ailleurs, le groupe profite du salon E3 de Los Angeles à l'occasion duquel il a levé le voile sur ses derniers projets à venir.

Pétrole et devises.

La monnaie unique a repris des couleurs face au billet vert. A la clôture des marchés, un euro s'échangeait contre 1,468 dollar.

Dans le même temps, les cours du pétrole évoluaient proche de l'équilibre. Un baril de Brent de la Mer du Nord se négociait contre 114,95 dollars (+0,48 %) tandis que le WTI s'échangeait contre 98,70 dollars.