Le CAC 40 parvient à rebondir

Après avoir longtemps hésité, alternant hausse et baisse, le CAC 40 n'a définitivement pris le chemin de la hausse qu'après l'ouverture dans le vert de Wall-Street et les déclarations de Ben Bernanke lors de la présentation semestrielle de politique monétaire devant la chambre des représentants.
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Pénalisée par la décision de Moody's de dégrader la note à long terme de l'Irlande,mais soutenue par une statistique chinoise meilleure que prévu la Bourse de Paris a longtemps hésité avant d'opter pour la hausse dans le sillage des déclarations de Ben Bernanke. Au final le CAC 40 a terminé sur un gain de 0,50 % à 3.793,27 points.

Si la crise de la dette souveraine dans la zone euro a une nouvelle fois pénalisé les valeurs bancaires, le marché parisien a tout de même réussi à mettre un terme à sa chute. Il faut dire que l'annonce de la dégradation de la note à long terme de l'Irlande dans la catégorie spéculative est quelque peu passée au second plan. En effet, outre le fait que les autorités européennes ont communiqué sur leur volonté d'éviter la contagion de la crise de la dette (Herman Von Rompuy a fait part d'un sommet extraordinaire des dirigeant s de la zone euro à une date non encore déterminée), la BEI -banque européenne d'investissement-) a confirmé qu'elle étudiait la possibilité de racheter de la dette grecque "au prix du marché".

Par ailleurs, l'annonce d'une croissance du PIB chinois meilleure que prévu au deuxième trimestre a également constitué un facteur de soutien. Certes le ralentissement de la Chine se confirme, mais il s'effectue de manière plus tempérée que craint, ce qui serait, selon plusieurs économistes, précurseur d'un atterrissage en douceur. Sur les six premiers mois de l'année, le PIB de l'ex-empire du milieu a progressé de 9,6 % contre 9,7 % un an plus tôt.

Mais la hausse ne s'est réellement dessinée qu'après l'ouverture de Wall Street en progression, saluant ainsi les propos tenus par Ben Bernanke devant la chambre des représentants. Le président de la Réserve fédérale américaine a en effet indiqué que compte tenu des incertitudes sur la reprise de la première économie mondiale et l'inflation, la FED restait prête à ajuster sa position de politique monétaire si nécessaire.

Valeurs en Baisse

Plus fort repli, L'Oréal a chuté de 3,36 %. Le groupe de cosmétique a annoncé un chiffre d'affaires décevant au titre du deuxième trimestre. La progression est ressortie à seulement 0,9% en raison d'une baisse de ses ventes en Amérique du Nord et en Europe de l'Est.

Après la dégradation de la note à long terme de l'Irlande, les valeurs bancaires ont une nouvelle fois subi des dégagements. Ainsi Natixis a perdu 1,62 %, BNP Paribas 0,93 % et Société Générale 0,42%, tandis que Crédit Agricole (+0,65 %) évoluait à contre courant.

Valeurs en Hausse

Bouygues (+1,77 %) a bénéficié du relèvement de recommandation d'UBS. L'intermédiaire est dorénavant à «neutre» conter «vendre»précédemment.

Carrefour a terminé sur une hausse de 1,52 % après avoir subi dans les premiers échanges la décision de  l'homme d'affaires brésilien Abilio Diniz d'abandonner son projet de rapprochement entre le distributeur brésilien Grupo Pao de Acucar (GPA) et la filiale de Carrefour au Brésil. Le distributeur français a bénéficié de la révision de ses objectifs annuels. Anticipant jusqu'alors une chute de 35% de son résultat opérationnel au premier semestre en raisons de ses mauvaises performances en France, le groupe estime maintenant que la baisse devrait ressortir à 23%.

PPR (+1,98 %) et LVMH (+1,86 %) ont été dopés par leur concurrent Burberry. Le britanique a annoncé des revenus trimestriels meilleurs que prévu et relevé son objectif de chiffre d'affaires mondial.

Vallourec a grimpé de 2,71 %. Le titre de la parapétrolière a bénéficié de la hausse des cours du Brut.

STMicroélectronics (+0,20 %) n'a pas que peu profité de la reprise du marché. Le titre a souffert de l'avertissement du néerlandais ASML. L'équipementiers de l'industrie des semi-conducteurs a en effet prévenu que sur le troisième trimeste ses commandes se ralentiraient. En cause, le manque de visibilité de ses clients pour 2012 les incitant à reporter leurs investissements

Hors CAC

Riber s'est envolé de 14,75 % après l'annonce de la signature d'un contrat de "plusieurs millions d'euros" en Asie.

Devise et Pétrole

La monnaie unique, qui avait chuté jusque 1,40 dollar au plus fort des criantes de contagion de la dette souveraine en zone euro, s'est reprise face au billet vert. a la clôture des marchés européens, un euro s'échangeait contre 1,416 dollar.

Sur le marché des changes, les cours étaient orientés à la hausse. Le baril de Brent de la Mer du Nord s'adjugeait de 1,16 % à 119,12 dollars tandis que celui de WTI s'échangeait contre 98,50 dollars (+1,10 %)

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Commentaire 1
à écrit le 13/07/2011 à 22:01
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Pourquoi ce vocabulaire ? Pourquoi ne pas dire "le CAC 40 fait une pause" comme vous le dites quand il y a une petite baisse après plusieurs hausses ? Pourquoi ne pas dire "le CAC 40 consolide sa baisse" comme vous dites qu'il "consolide sa hausse" ?...

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