Flambée des valeurs bancaires : vers un rebond durable ?

Le secteur financier est à la fête après le plan anti-crise mis en place hier lors du sommet européen. Les valeurs bancaires évoluent sur des hausses à deux chiffres.
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L'accord conclu par les pays de la zone euro pour s'extirper de la crise de la dette a provoqué un gros appel d'air sur le compartiment bancaire. A la clôture des marchés, Société Générale s'envolait de 22,54%, suivi de Crédit Agricole (+21,96%) et BNP Paribas (+16,92%).

Plus que l'ampleur du plan anti-crise concernant les recapitalisations bancaires ou la décote de 50%, et non plus de 60, 70, voire 100% comme certains le craignaient, consenti sur les titres de dettes grecs, c'est la volonté affichée par les dirigeants de trouver une solution politique commune au bourbier des finances publiques européennes, qui rassurent aujourd'hui les marchés. Les fonds propres durs des banques (capital social et bénéfices mis en réserve) devront atteindre 9% "au 30 juin 2012".

Pour y parvenir, "les banques devront faire appel en priorité à des sources de capital privées". En attendant que cet objectif soit atteint, "les banques devraient être sujettes à certaines contraintes concernant la distribution de dividendes et le paiement de primes". L'Autorité européenne des banques (EBA) a évalué mercredi à 106 milliards d'euros les besoins de recapitalisation, qui concerneront 70 établissements. Les banques grecques sont les principales concernées (30 milliards) devant les banques espagnoles (26,16 milliards) et italiennes (14,77 milliards).

Dans un communiqué, l'ACP (Autorité de Contrôle Prudentiel), précise que "pour les 4 banques françaises soumises à l'exercice (ndlr : des stress test) -BNPParibas, Groupe BPCE, Groupe Crédit Agricole et Société Générale, lesquelles représentent 80% du secteur bancaire français- le besoin total en fonds propres s'élève à 8,8 milliards d'euros.

Une chose est sûre : ce flux de nouvelles positives combiné à des niveaux de valorisation historiquement bas militent en faveur d'un rebond des valeurs bancaires. Son caractère durable dépendra maintenant de l'évolution des finances publiques des autres pays membres que la Grèce dans un environnement conjoncturel perturbé. 

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Commentaires 2
à écrit le 27/10/2011 à 21:20
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Les politiciens et leurs investisseurs ont semés cette catastrophe la crise profite à toutes cette troupes qui continue à dire aux peuples que le temps est dure il faut faire des efforts pour encore enrichir la troupes. Et en plus cette troupe se voi...

à écrit le 27/10/2011 à 8:52
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