A l'orée d'une semaine qui sera riche en rendez-vous, la Bourse de Paris, qui s'achemine vers son meilleur mois depuis avril 2009, entre dans une phase de consolidation. Après le bond de plus de 6 % jeudi dernier dans le sillage du sommet européen, les investisseurs ressentent le besoin de reprendre leur souffle. Une tendance qui s'est accélérée après le recul plus important que prévu de l'indice des directeurs d'achat de la région de Chicago. Vers 15h00, l'indice phare de la place de Paris perdait 2,02 % à 3.280,88 points.

Dans le sillage de Wall Street et de Tokyo, le Bourse de Paris, tout comme les grandes places européennes, termine le mois d'octobre sur un mouvement de prises de bénéfices. Une tendance, qui trouve son origine dans le bond de près de 11 % sur le mois. Mais également par l'attente de plusieurs rendez-vous d'importance en fin de semaine. Et notamment le sommet du G20 des 3 et 4 novembre, qui sera précédé par les réunions de la Réserve Fédérale américaine mercredi et de la BCE jeudi.

Par ailleurs, et alors que les investisseurs restent dans l'attente de précisions sur le plan de sauvetage de la zone euro présenté jeudi, le défaut de détente sur les taux italiens et espagnols témoigne, selon le CM-CIC, qu'il "reste encore du chemin à faire avant de convaincre les acteurs économiques que le plan européen de jeudi dernier suffira".

Dans ce contexte, les investisseurs ont mal accueilli le rpli de l'indice des directeurs d'achats de la région de Chicago. Attendu à 59 points, il est ressorti pour le mopis d'octobre à 58,4 points. soit un repli de 2 points par rapport au mois de septembre. 

Sur le front des valeurs

Après leur envolée de fin de semaine, les valeurs bancaires subissent des prises de bénéfices. BNP Paribas rend 6,34%, Société Générale 5,75% et Crédit Agricole 5,39%.

GDF-Suez lâche 3,38%. Propriétaire de l'opérateur nucléaire belge Electrabel, le groupe subit en Bourse l'accord trouvé par les partis politiques belges qui négocient pour une coalition pour faire sortir la Belgique du nucléaire.

France Télécom (-0,93%) subit la dégradation e la recommandation d'UBS. L'intermédiaire préconise dorénavant de ventre le titre contre une recommandation « neutre » précédemment.

A l'inverse, les hausses ne dépassent pas 0,50 %. Ainsi, plus forte progression Danone avance de 0,44 %, suivi d'EADS (+0,23%), de Safran (+0,17 %) et de Sanofi (+0,13 %)

Hors CAC

Faurecia plie de 3,14 %. Le groupe a annoncé le lancement d'une émission obligataire de 300 millions d'euros à échéance 2016 et le refinancement de sa dette bancaire par un crédit syndiqué de 1,17 milliard.

Rue du Commerce s'inscrit en très forte hausse. Le titre suspendu de cotation jeudi et vendredi avec l'annonce d'une OPA d'Altarea Cogedim sur le site d'e-commerce s'envole de 47,20 %.

Devise et Pétrole

La monnaie unique plie face au dollar. Après avoir touché 1,42 dollar jeudi dernier, un euro s'échangeait vers 13h ce lundi contre 1,401 dollar. Dans le même temps, les cours de l'or noir évoluaient dans le rouge. Le bariel de Brent de la Mer du Nord reculait de 0,27% à 109,61 dollars tandis que celui de WTI valait 92,86 dollars (-0,49 %)