Wall Street dans le rouge après les chiffres de l'emploi

Les places américains reculent très légèrement ce vendredi, poursuivant leur tendance baissière après les mauvais chiffres de l'emploi. Le Dow Jones cède 0,40% à 9.471 points, le Nasdaq recule de 0,12% à 2.055 points et le S&P 500 abandonne 0,43% à 1.025 points.

Wall Street s'affcihe à nouveau dans le rouge, pour conclure une semaine particulièrement mauvaise sur le front des chiffres macro-économiques. Ce vendredi, les statistiques de l'emploi et des commandes à l'industrie ont renforcé l'inquiétude des investisseurs, dont l'optimisme avait permis aux places new-yorkaises d'enregistrer leur meilleur trimestre depuis dix ans entre juillet et septembre.

Vers 16 heures, le Dow Jones cède 0,40% à 9.471 points, le Nasdaq recule de 0,12% à 2.055 points et le S&P 500 abandonne 0,43% à 1.025 points.

Sur le front des statistiques, les suppressions d'emploi ont progressé en septembre, atteignant 263.000 postes. Les économistes attendaient au contraire une nouvelle amélioration sur le marché de l'emploi, avec "seulement" 180.000 suppressions, après les 201.000 enregistrées en août et les 304.000 de juillet. En outre, la révision des statistiques de juillet et août fait apparaître 13.000 destructions d'emplois de plus qu'annoncé jusqu'à présent.

Après vingt-et-un mois consécutifs de destructions de postes, le taux de chômage a touché en septembre son plus haut niveau depuis juin 1983. Il s'établit à 9,8% de la population active, soit 0,1 point de plus qu'en juillet. Depuis le début de la récession, daté de décembre 2007, le nombre des demandeurs d'emplois aux Etats-Unis a augmenté de 7,6 millions pour atteindre 15,1 millions.

Par ailleurs, les commandes à l'industrie ont chuté de 0,8% en août par rapprot à juillet, alors que les économistes escomptaient une progression de 0,3%. Il s'agit de la première baisse de cette indicateur depuis mars dernier. La hausse enregistrée en juillet a très légèrement été revue à la hausse, passant de 1,3% à 1,4%.

Du côté des valeurs, General Electric (GE) chute de 4,01% à 15,33 dollars. Le conglomérat géant américain a confirmé ce vendredi qu?il envisageait de céder une partie de NBC Universal ou de l?introduire en Bourse. Le groupe discuterait avec Comcast (-0,16% à 15,65 dollars), premier câblo-opérateur américain, en vue de lui vendre 51% de sa filiale, propriétaire d'un réseau de télévision, de parcs d'attractions, d'un studio de cinéma et de chaînes de télévision câblées. Cette dernière est actuellement détenue à 80% par GE et à 20% par le français Vivendi, qui serait tenté de vendre sa participation d'ici à la fin de l'année.

Accenture progresse de 2,55% à 37,46 dollars. Le groupe de services informatiques a publié une chute de 41% de ses profits au titre de son quatrième trimestre, en raison notamment des coûts de restructuration. Le bénéfice net s?élève à 255 millions de dollars, soit 63 cents par action et hors exceptionnels. Le chiffre d?affaires est ressorti à 5,15 milliards de dollars. Des performances conformes aux attentes des marchés. En revanche, les prévisions de ventes déçoivent, avec une fourchette d'évolution allant de -3% à +1% sur l?exercice en cours alors que les investisseurs misaient jusque là sur une progression de 1,9%.

Apple résiste également, prenant 0,72% à 182,16 dollars. Le groupe à la pomme profite d?un relèvement de recommandation de la part d?UBS, passé de "neutre" à "achat" sur le titre. L?intermédiaire suisse justifie sa décision par les perspectives solides concernant l?iPhone, le smartphone du groupe. UBS a par ailleurs revu à la hausse son objectif de cours sur la valeur, de 170 à 265 dollars.

Sur le secteur financier, CIT Group reprend 6,60% à 1,13 dollar. Le spécialiste du crédit aux PME a lancé ce jeudi un plan d'échange de dette qui devrait lui permettre d'éviter de déposer le bilan. Il a en outre demandé à ses créanciers obligataires d'approuver un projet de restructuration qui lui permettrait d'être placé volontairement sous la protection du chapitre 11 de la loi sur les faillites en cas d'échec du plan d'échange de dette.

Les grandes banques américains sont en revanche particulièrement mal orientées ce vendredi. Citigroup, encore et toujours l'action la plus échangée sur les marchés new-yorkais, cède chute ainsi de 4,19% à 4,34 dollars, Bank of America cède 2,84% à 15,75 dollars, JPMorgan abandonne 0,90% à 40,95 dollars et Wells Fargo recule de 1,50% à 26,20 dollars.

Enfin, Boeing recule de 3,29% à 50,40 dollars après avoir perdu un appel d?offres de l?armée de l?air américaine pour la maintenance et l'entretien de la flotte d'avions ravitailleurs KC-10. Ce contrat d?un montant de 3,8 milliards de dollars a été remporté par son compatriote Northrop Grumman, qui gagne 1,84% à 51 dollars.

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