Wall Street finit en hausse en raison d'un espoir en Grèce

Les marchés d'actions américains ont terminé en hausse mardi, portés par l'espoir d'une résolution de la question de la dette grecque et qu'un défaut soit évité.
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Si les derniers indicateurs américains laissent entendre que la situation macroéconomique américaine s'améliore, permettant au S&P 500 de s'adjuger près de 7% depuis le début de l'année, les investisseurs continuent de surveiller l'évolution de la crise de la dette souveraine en Europe.

Un défaut désordonné de la République hellénique aurait des conséquences catastrophiques sur les établissements financiers exposés à la dette grecque et provoquerait nouvelle crise systémique.

Après avoir ouvert en recul, les principaux indices de Wall Street se sont retournés à la hausse après qu'un responsable gouvernemental grec a rapporté qu'Athènes mettait la dernière main à un document qui présente les réformes exigées par ses bailleurs de fonds en échange du versement du deuxième plan d'aide de 130 milliards d'euros.

Toutefois, la réunion des dirigeants politiques grecs prévue ce mardi pour valider ces réformes a été repoussée à mercredi, selon une source gouvernementale.

"Il y a des tiraillements entre les fondamentaux, qui s'améliorent, et les problèmes macroéconomiques et géopolitiques européens", a commenté Andrew Goldberg de J.P. Morgan Funds à New York.

"Nous attendons toujours une évolution en Grèce, mais en même temps, nous sommes presque obligés de prendre en considération l'amélioration des statistiques."

Le Dow Jones a fini en hausse de 0,26% (33,07 points) à 12.878,20 points. Le Standard & Poor's, plus large, a gagné 0,20% (2,72 points) à 1.347,05 points, tandis que le composite du Nasdaq a pris 0,07% (2,09 points) à 2.904,08 points.

Aux valeurs, Coca-Cola a gagné après avoir publié un bénéfice net trimestriel supérieur aux attentes et annoncé un nouveau programme de réduction de ses coûts.

Coca-Cola s'est adjugé 0,76% à 68,55 dollars.

Selon des données Thomson Reuters compilées jusqu'à lundi matin, sur les 290 composantes du S&P-500 qui ont publié leurs résultats, seulement 60% d'entre elles ont dépassé les attentes des analystes, un pourcentage en baisse par rapport aux précédents trimestres.

Après la clôture, Walt Disney a fait état d'une hausse supérieure aux attentes de son chiffre d'affaires, mais ce montant est ressorti inférieur aux attentes des analystes.

Les ventes du groupe de divertissements se sont inscrites à 10,8 milliards de dollars, une hausse de 1% par rapport au chiffre d'affaires engrangé à la même période l'année dernière, contre 11,2 milliards attendus en moyenne par le consensus Thomson Reuters I/B/E/S.

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Commentaires 2
à écrit le 08/02/2012 à 17:43
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C'est le peuple qui sera content. Quel peuple ?

à écrit le 08/02/2012 à 15:28
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En un an, Mickey a donc fait réellement 400 millions de moins (sur 10.800 !) que prévu par le consensus Thomson Reuters I/B/E/S : devinez qui va se faire tirer les oreilles ? (indice : vous avez déjà vu les oreilles d'un consensus ?)

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