Esker : sur un petit nuage grâce au "cloud"

L'éditeur de solutions et de services de dématérialisation se félicite d'avoir réalisé « un deuxième trimestre record ».

Esker est un éditeur lyonnais de logiciels, qui propose des solutions destinées au traitement automatique des fax, à la diffusion électronique de supports papier. Le groupe avait fait ses débuts sur le compartiment C de NYSE Euronext pour ensuite être transféré sur le marché Alternext plus un an après. L'entreprise souhaitait à l'époque profiter de conditions plus adaptées à son statut de PME sur ce segment...
Deuxième meilleur trimestre de son histoire

Sur le second trimestre, l'éditeur de solutions et de services de dématérialisation a vu son activité progresser de 5% à taux de change constant et +13% en données courantes pour s'établir à 10 millions d'euros. Les facturations du groupe se sont aussi appréciées, de 4,4% par rapport au premier tiers de l'exercice en cours.

Le groupe fait fi de la crise, l'activité d'Esker étant portée par une demande toujours soutenue des entreprises pour les solutions de dématérialisation (+11%). Le spécialiste lyonnais profite également de l'évolution favorable de la parité Euro/Dollar.

« Cloud Computing »

Dans une conjoncture économique incertaine, les entreprises freinent ou diffèrent leurs projets informatiques basés sur la mise en ?uvre de licences de logiciels classiques. Esker explique qu'elles favorisent à l'inverse les projets « Cloud Computing » moins consommateurs de capitaux et dont le retour sur investissement est plus rapide. Et pour Esker, elles lui garantissent des revenus récurrents.

Une fois encore, les services « à la demande » (Esker on Demand et FlyDoc) progressent à un rythme soutenu (+27%) sur ce trimestre pour représenter désormais 54% du chiffre d'affaires. Ces services 'à la demande' avaient représenté 48% de l'activité sur l'année 2011 contre 41% en 2010.

A elles seules, les solutions « Cloud Computing » ont apporté plus de 1,3 million d'euros de croissance pour le seul deuxième trimestre 2012. « Par ailleurs, les signatures de nouveaux contrats Cloud continuent de progresser fortement par rapport à 2011 sans être, à ce stade, affectées par la conjoncture économique. Ce succès confirmé permettra d'assurer une croissance durable et rentable pour Esker sur les trimestres et années à venir. », se félicite Esker dans son communiqué

Confiance sans faille pour 2012

Pour 2012, le groupe affiche une confiance sans faille. Esker anticipe en effet, la poursuite en 2012 des tendances enregistrées en 2011 à savoir une croissance à deux chiffres de ses ventes, accompagnée d'une nouvelle progression de la rentabilité. La parité entre l'euro et le dollar pourrait jouer davantage en faveur d'Esker d'autant plus que les Etats-Unis sont le premier marché du groupe français. Il y réalise 42 % de son chiffre d'affaires total, alors que ce marché affiche une forte dynamique de croissance, permettant ainsi de compenser la méforme des marchés européens. Forte d'une récurrence du chiffre d'affaires qui représente plus de 70% des ventes, d'un rythme de signatures des nouveaux contrats et l'appréciation du dollar, Esker affiche sa confiance dans réalisation d'une croissance de l'ordre de 10% sur l'ensemble de l'année. Cette tendance est confirmée par les bons résultats de ce semestre. Le bon niveau des ventes sur ce premier semestre, associé à des investissements maitrisés, et à une hausse significative du dollar permettra à Esker de dégager un résultat d'exploitation en progression par rapport à la même période en 2011. Ainsi, les marges d'exploitation devraient être revues à la hausse pour les exercices suivants passant de 10,5% en 2011 à une estimation de 11,90% pour 2013

Une small cap à découvrir

Esker a de solides atouts dans sa manche : une bonne visibilité sur l'année à suivre, basée sur une solide récurrence des revenus notamment hors d'Europe. Esker est un des éditeurs de logiciels français le plus présent à l'international avec 68 % de son chiffre d'affaires réalisé hors de France, dont 41 % aux Etats-Unis. Le groupe est fort d'une solide assise financière. Il affiche une trésorerie de 10,9 millions d'euros au 30 juin 2012 contre 8,7 millions d'euros fin juin 2010, ce qui constitue un trésor de guerre pour une petite société comme Esker. Depuis le premier janvier, le titre a grimpé de 41,43% et tente de se diriger vers ses niveaux de 2007, où le titre gravitait autour des 10 euros. Puis l'année 2008 a été difficile pour le dossier jusqu'à ce qu'il retombe sur les 2 euros pour achever cette année. Depuis ce point bas, l'action évolue entre 5 et 8 euros, un plafond qu'elle a crevé pour s'attaquer aux 9 euros. Attention tout de même, les volumes traités sont faibles, caractéristique propre aux small caps, ce qui peut apporter son lot de surprises en période de forte volatilité...Alors, avec cette caractéristique, il est peu aisé de sortir la valeur d'un claquement de doigts.

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