Confronté à de mauvaises conditions climatiques, Lafarge a vu son chiffre d'affaires trimestriel se contracter de 6% à 3,14 milliards d'euros (-4% à change et périmètre constants) tandis que la perte nette part du groupe s'est creusée à 117 millions d'euros, alors qu?elle n?atteignait que 60 millions d?euros un an plus tôt. Le cimentier indique que ses résultats « reflètent des volumes pénalisés par des conditions météorologiques particulièrement défavorables, une limitation temporaire des niveaux de production en Egypte et en Algérie, et deux jours ouvrés de moins sur le trimestre comptant pour un tiers de la baisse des volumes. » Il précise également que sa prestation trimestrielle a été marquée par la saisonnalité de l'activité. Le premier trimestre n?est pas représentatif de l'année et se traduit traditionnellement par des résultats plus faibles comparés aux autres trimestres de l'année.
Le cimentier ne s?avoue donc pas vaincu pour autant. Il a confirmé son objectif d'une croissance de 1% à 4% de la demande de ciment, les pays émergents restant le principal moteur de croissance. La dette, gros point noir du groupe est sous contrôle. Lafarge a toujours pour objectif de réduire la dette nette en dessous de 10 milliards d'euros le plus tôt possible en 2013 en vertu du plan 2012-2015. Pour rappel, le programme du groupe consiste à accroître l'EBITDA de 1,75 milliard d'euros « par des actions performance et innovation » dès fin 2014, soit avec près d'un an d'avance sur son objectif initial. Les actions performance et innovation ont contribué respectivement pour 60 millions et 40 millions d'euros d'EBITDA au cours du trimestre, en dépit de volumes faibles. Le groupe indique être en ligne avec son objectif de 650 millions d'euros d'EBITDA supplémentaires sur l'année.
Lafarge signale limiter à 800 millions d'euros le montant des investissements pour 2013. Mais ce montant pourra être révisé à la hausse en fonction de nouvelles cessions supplémentaires tout en maintenant cet objectif de réduction de l'endettement.
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« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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