La Bourse de Paris évolue à l'équilibre dans un marché très creux

A 12h30, le CAC 40 fléchissait de 3,55 points pour s'inscrire à 3.098,73 points dans un volume d'activité particulièrement modeste avec à peine 300 millions d'euros échangés, 3 à 4 fois moins qu'en période normale.
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La Bourse de Paris se maintenait autour de l'équilibre mardi à mi-journée (-0,11%) dans un marché attentiste, accusant le coup d'un abaissement par Moody's des perspectives de dette sur trois pays européens et d'une aggravation de la situation économique en zone euro. A 12h30, le CAC 40 fléchissait de 3,55 points pour s'inscrire à 3.098,73 points dans un volume d'activité particulièrement modeste avec à peine 300 millions d'euros échangés, 3 à 4 fois moins qu'en période normale.

"Après une baisse de près de 5% en deux séances, le marché se reprend légèrement grâce à une correction technique, mais reste très prudent compte tenu des nombreuses incertitudes et craintes qui plombent le moral des investisseurs", indique Xavier de Villepion, vendeur d'actions chez Global Equities. De fait, le marché actions est pour l'instant dominé par des éléments négatifs: craintes sur la situation financière de l'Espagne, doutes sur la capacité de la Grèce à rester dans la zone euro, abaissement par Moody's de "stable" à "négative" de la perspective de la dette publique de l'Allemagne, des Pays-Bas et du Luxembourg et enfin poursuite de la contraction de l'activité du secteur privé en juillet en zone euro.

Le marché a finalement peu réagi à la décision de Moody's, mais "le signal est fort car l'agence de notation rappelle à tous les pays européens que leurs liens sont aujourd'hui trop étroits pour permettre à certains d'être épargnés en cas de nouveau choc", explique le CM-CIC.

Le marché a poussé un petit ouf de soulagement après l'adjudication espagnole. L'Espagne a emprunté 3,05 milliards d'euros à court terme, devant concéder une fois de plus des taux d'intérêt en hausse dans un climat de tension extrême des marchés. Mais le Trésor espagnol a rempli son objectif, qui était de lever 2 à 3 milliards d'euros.

Les banques, après une tentative de sursaut en début de matinée, étaient de nouveau en berne: le Crédit Agricole cédait 2,40% à 2,96 euros, la BNP Paribas (-2,34% à 26,32 euros) et la Société Générale (-1,12% à 15,44 euros). Faurecia perdait 3,57% à 12,28 euros après l'annonce d'un recul de ses résultats au premier semestre. Peugeot reculait de 2,58% à 6,33 euros avant l'annonce du plan automobile et ses résultats trimestriels publiés mercredi. STMicroelectronics abandonnait 4,09% à 3,84 euros après l'annonce d'une perte au deuxième trimestre. Dans son sillage, Soitec lâchait 2,51% à 2,21 euros.

En hausse, on note Publicis (+1,76% à 39,62 euros) soutenu par une relèvement de sa recommandation à "surpondérer" par Barclays. Les valeurs parapétrolières sont bien orientées avec Technip (+1,14% à 86,05 euros) et CGG Veritas (+1,59% à 22,29 euros). Scor progressait de 0,52% à 18,42 euros. Le réassureur a annoncé une croissance de 24% des primes en réassurance non-vie, à 462 millions d'euros, à l'occasion des renouvellements de juin et juillet, et obtenu une hausse tarifaire moyenne de 3%.

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