La Bourse de Paris à l'équilibre avant l'annonce du PIB américain

Au lendemain d'une journée marquée par une envolée du cours, le rythme se ralentit à la Bourse de Paris . A la mi-séance, le CAC 40 affichait une très légère hausse de 0,02% à 3.207,85 points dans un volume d'échanges de 1,534 milliard d'euros.
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Retour au calme sur le marché parisien. La Bourse de Paris grignotait 0,02% à 3.207,85 points dans un volume d'échanges de 1,534 milliard d'euros, ce vendredi à la mi-séance. La veille, l'indice parisien avait été porté par les propos du président de la Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi, qui s'est dit prêt à agir en cas d'envolée des taux d'emprunt de certains pays de la zone euro.

"Le marché parisien ralentit la cadence. On attend maintenant que la BCE traduise ses paroles en acte et on s'aperçoit que cela ne sera peut-être pas aussi simple avec l'Allemagne", relève Andrea Tueni, analyste chez Saxo Banque, interrogé par l'AFP..La banque centrale allemande, la Bundesbank, reste opposée au programme de rachat d'obligations publiques sur le marché secondaire, là où s'échangent les titres déjà émis, par la BCE, a déclaré à l'AFP l'un de ses porte-parole. L'institut monétaire allemand est aussi contre l'idée, évoquée récemment par l'un des membres de la BCE, d'attribuer une licence bancaire au futur fonds de secours, le MES. Les investisseurs restent également "prudents avant la publication, à 14H30 (12H30 GMT), de la première estimation du produit intérieur brut américain pour le second trimestre", ajoute-t-il.

Les très nombreuses publications de résultats d'entreprises continuaient à rythmer les échanges. Saint-Gobain accentuait encore ses pertes (-11,30% à 24,38 euros), signant le plus fort recul de la cote, après avoir annoncé une chute de son bénéfice net au premier semestre et des perspectives moroses pour l'ensemble de l'année. Vallourec reculait de 8,87% à 32,46 euros, sanctionné après l'annonce d'un bénéfice divisé par deux au deuxième trimestre et l'annulation de sa prévision de croissance pour la fin de l'année. PPR avait le vent en poupe (+5,12% à 119,10 euros), après avoir enregistré une nette progression de ses ventes, mais LVMH reculait (-2,56% à 121,75 euros), affecté par le recul des marges dégagées dans sa branche maroquinerie.

EADS bondissait de 6,29% à 29,98 euros. Le groupe a relevé ses prévisions après des résultats en forte hausse au deuxième trimestre. Michelin s'adjugeait 5,74% à 54,14 euros grâce à des résultats semestriels largement supérieurs aux attentes. Renault s'octroyait de 4,68% à 35,37 euros après être parvenu à se maintenir dans le vert au premier semestre, contrairement à PSA (-2,50% à 5,82 euros). Hors CAC 40, Atos perdait 3,75% à 45,94 euros. A l'inverse, Ingenico s'envolait de 8,24% à 42,22 euros après avoir confirmé ses objectifs annuels.

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