La Bourse de Paris essuie des prises de profits après trois jours de hausse (-0,73%)

A 12h02, l'indice CAC 40 perdait 25,06 points à 3.428,22 points, dans un volume d'échanges de 815 millions d'euros. La veille, il avait fini au plus haut depuis le 2 avril.
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La Bourse de Paris était en baisse mercredi à la mi-journée (-0,73%), sous le coup de prises de bénéfices après trois jours de hausse et dans une journée dépourvue de nouvelles majeures.
A 12H02 (10H02 GMT), l'indice CAC 40 perdait 25,06 points à 3.428,22 points, dans un volume d'échanges de 815 millions d'euros. La veille, il avait fini au plus haut depuis le 2 avril.

Le marché parisien reprenait logiquement son souffle, une pause qui intervient sur fond d'espoirs quant à des mesures de soutien par les banques centrales. "Nous considérons que cet optimisme offre de belles opportunités de prises de bénéfices alors que l'indice a repris 500 points sur ses plus bas récents (2.922 points le 1er juin) et que les données macroéconomiques sont mitigées", résume Thierry Claude, gérant chez Barclays. La journée de mercredi s'annonce calme sur le front des indicateurs économiques tant en Europe qu'aux Etats-Unis.

Les marchés ont toutefois reçu une mauvaise nouvelle puisque la Banque d'Angleterre a à nouveau révisé en légère baisse les perspectives de croissance 2012. La Banque de France (BdF) s'attend elle à un recul de 0,1% du produit intérieur brut (PIB) français au troisième trimestre 2012 qui signifierait l'entrée du pays en récession. Les marchés restent convaincus que les banques centrales interviendront notamment après les propos aux Etats-Unis du président de la Fed de Boston, Eric Rosengren, qui a appelé à "une politique beaucoup plus accommodante" pour relancer l'économie américaine. Surtout, "les espoirs sont sur une intervention rapide de la BCE (Banque centrale européenne) sur le marché obligataire espagnol, dès début septembre, après une demande d'aide officielle de l'Espagne", indiquent les économistes du courtier Aurel BGC.

Les valeurs industrielles souffraient et tiraient le marché vers le bas, à l'image de Schneider Electric (-2,39% à 49,98 euros) et Technip (-2,04% à 86,64 euros). Les valeurs bancaires reculaient, après plusieurs jours de hausse. BNP Paribas perdait 1,01% à 33,29 euros, Crédit Agricole 2,76% à 3,87 euros et Société Générale 0,10% à 19,38 euros. PSA Peugeot Citroën (+2,88% à 6,66 euros) profitait quant à lui d'une recommandation favorable d'un courtier. Soitec (+9,22% à 2,91 euros) s'envolait après avoir fait part de son "bon positionnement" dans le cadre de l'appel d'offres pour des centrales solaires lancé en septembre dernier par la Commission de régulation de l'énergie (CRE). Enfin, Maurel et Prom prenait 2,13% à 12,98 euros malgré l'annonce d'un recul d'environ 5% de son chiffre d'affaires au deuxième trimestre.

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