La langue de Trump a sûrement fourché lors de son discours d'investiture. Il voulait dire « We are giving back the power to you, the banks" et pas "you, The People". Finalement aux États-Unis, ils auront eux aussi leur discours du Bourget. L'ennemi de Trump n'est plus la finance, ni Goldman Sachs. Bien au contraire. Trump veut laisser les banques totalement libres.
ABROGER DODD FRANCK
Trump veut abroger la loi Dodd Franck adoptée en 2010, avec ses contraintes de ratios de capitalisation, ses stress tests, sa limitation sévère du trading et de la spéculation. Et Wall Street a applaudi
MF: Les valeurs bancaires se sont envolées. L'indice des valeurs bancaires affiche maintenant une progression de 24% depuis l'élection.
UN CADEAU ROYAL
Pied de nez ultime, c'est l'action de Goldman Sachs qui a connu la plus forte progression vendredi. 4.57 %. Si Trump parvient à ses fins, le Wall Street Journal a estimé que les 6 premières banques américaines pourront rapidement distribuer 100 milliards de dollars à leurs actionnaires en dividendes ou en rachats d'actions. Et leurs bénéfices par action connaitront une progression de plus de 13% en 2018. Trump en a d'ailleurs profité pour alimenter sa guerre avec la banque centrale américaine, la Fed, en lui demandant de cesser de participer à des réunions internationales sur la réglementation bancaire.
L'ÉCRASANTE DOMINATION DES BANQUES AMÉRICAINES
Tout n'est pas joué, il faut que tout cela passe par le Congrès?
Certes. Mais le Congrès ne pourra mener tous les combats contre Trump. Il va devoir choisir. Et cela fait déjà des années, bien avant Trump, qu'une grande partie des Républicains militent pour la dérégulation bancaire. Les décrets du président seront certainement amendés, mais à la marge, et les banques américaines vont bénéficier d'un avantage compétitif écrasant, notamment par rapport aux banques européennes, à...
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