64% des salariés prêts à renoncer aux 35 heures pour éviter un plan social

Par latribune.fr  |   |  281  mots
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Un sondage Ipsos-Logica Business Consulting révèle qu'une majorité de salariés seraient disposés à faire de sérieuses concessions pour éviter des licenciements massifs.

Le chômage est une réalité à laquelle de nombreux salariés redoutent d'être confronté. Ils sont d'ailleurs 61% a considérer qu'ils y seront confronté un jour dans leur carrière. Pour mettre toutes les chances de leur coté pour l'éviter, ils sont nombreux à se dire prêts à renoncer aux 35 heures (64% d'entre eux), à accepter un gel des salaires (59%) ou même des périodes de chômage partiel (54%) selon un sondage Ipsos pour le Cesi, publié en partenariat avec Le Figaro et BFM Business.

82% des sondés prêts à changer de profession

Une minorité (32%) accepterait en revanche de voir légèrement diminuer son salaire.  La crainte du chômage est renforcée par le fait 69% des sondés pensent qu'il leur serait plutôt difficile de retrouver un emploi. Les plus de 50 ans et les ouvriers se montrent particulièrement inquiets à ce sujet. S'ils se retrouvaient au chômage, 82% des salariés accepteraient d'être formés à un métier différent, 67% seraient prêts à prendre un emploi similaire mais un peu moins rémunéré et 47% envisageraient à déménager pour un emploi.

Par ailleurs, le baromètre montre un pessimisme accru des chefs d'entreprise, dont 43% anticipent une baisse d'activité dans les 6 mois (+14 points par rapport au précédent sondage fin 2011). Un sur cinq juge "probable" un plan social dans les prochains mois. Ce sondage a été réalisé entre le 11 et le 25 octobre par Ipsos-Logica Business Consulting en interrogeant 1.000 salariés représentatifs des employés du secteur privé, ainsi que 400 chefs d'entreprises.

avec AFP

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