BOGOTA (Reuters) - Les rebelles colombiens de l'Armée de libération nationale (ELN) se sont dits prêts, dimanche, à prolonger leur trêve expirant le 9 janvier en cas de progrès suffisants dans leurs négociations avec le gouvernement.
L'ELN et le gouvernement de Bogota, qui a déjà conclu la paix avec les Farc, négocient depuis dix mois à Quito, la capitale de l'Equateur.
Les rebelles de l'ELN ont déclaré un cessez-le-feu, le premier de leur histoire, en octobre dernier, sous la supervision de l'Eglise catholique et des Nations unies.
"Nous sommes disposés à accepter un nouveau cessez-le-feu une fois que nous aurons conjointement évalué les progrès à la table des négociations, la confiance et les résultats de la trêve actuelle", assure le groupe armé dans une lettre ouverte à l'Onu, postée dimanche sur son compte Twitter.
L'ELN, en guerre depuis 53 ans contre le pouvoir central, compte quelque 2.000 combattants. Elle est considérée comme une organisation terroriste par les Etats-Unis et l'Union européenne.
(Julia Symmes Cobb; Jean-Stéphane Brosse pour le service français)