Trump en "excellente santé", dit le médecin présidentiel

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Donald trump en excellente sante, dit le medecin presidentiel[reuters.com]
(Crédits : Yuri Gripas)

WASHINGTON (Reuters) - Le médecin de la Maison blanche a estimé Donald Trump en "excellente santé" vendredi après son premier bilan de santé en tant que président, alors que les Américains s'interrogent sur la santé mentale du chef de l'Etat.

L'examen avec les médecins militaires du Centre médical militaire Walter Reed à Bethesda, dans le Maryland, a duré trois heures. Il s'est déroulé "exceptionnellement bien", a dit le médecin de la Maison blanche, Ronny Jackson.

"Le président est en excellente santé et j'ai hâte de vous donner des précisions mardi", a déclaré Ronny Jackson dans un bref communiqué distribué par la Maison blanche.

Cet examen intervient alors que l'ouvrage de l'écrivain et journaliste américain Michael Wolff "Fire and Fury : Inside the Trump White House" (Le Feu et la fureur : à l'intérieur de la Maison blanche de Trump), sorti il y a une semaine, décrit le président, qui est âgé de 71 ans, comme enfantin et confus.

La Maison blanche est assaillie de questions sur les messages contradictoires du président sur de grandes questions politiques. Par ailleurs, le mois dernier, certaines paroles du président étaient inaudibles lors d'un discours qu'il a prononcé.

C'est la Maison blanche qui détermine les données du bilan médical qui seront rendues publiques. Le président n'est pas obligé de révéler quoi que ce soit.

L'acuité mentale de ses prédécesseurs à la Maison blanche n'a apparemment pas été testée. Cela n'a pas non plus été le cas pour le républicain Ronald Reagan, à la Maison blanche entre 1981 et 1989 et qui, cinq ans plus tard, en 1994, a été diagnostiqué comme souffrant de la maladie d'Alzheimer. Il est mort en 2004 à l'âge de 93 ans.

Quand il était candidat à la présidentielle, Donald Trump avait publié un communiqué de son médecin personnel à New York qui avait dit qu'il serait "l'individu le plus sain jamais élu à la présidence".

De longue date, la Maison blanche a l'habitude de sélectionner ce qu'elle veut bien dévoiler de la santé du président, explique Barbara Perry, directrice des études présidentielles au Centre Miller de l'Université de Virginie.

Par exemple, John F. Kennedy avait fait état de ses blessures de guerre mais n'avait pas divulgué qu'il souffrait d'une affection dégénérative rare, la maladie d'Addison.

Pour Barbara Perry, il faudrait que les présidents soient aussi soumis à une batterie de tests permettant de déterminer s'ils sont en mesure d'exercer leur fonction ou non.

(Roberta Rampton; Danielle Rouquié et Eric Faye pour le service français)