BUENOS AIRES (Reuters) - L'ancien vice-président argentin Amado Boudou a été remis en liberté après deux mois de détention préventive dans une affaire d'enrichissement illicite et de blanchiment d'argent.
Amado Boudou, qui fut également ministre de l'Economie de 2009 à 2011 durant le premier mandat de la présidente Cristina Fernandez, a recouvré la liberté vendredi soir à la suite d'un avis rendu par une cour d'appel.
Les accusations d'enrichissement illégal, qu'il conteste et dont il devra répondre devant la justice, sont liées à une affaire remontant à 2009, quand il a quitté l'administration de la Sécurité sociale argentine pour rejoindre le gouvernement.
Nommé vice-président en 2011, après la réélection de Cristina Fernandez, Amado Boudou avait progressivement disparu de la vie publique pendant son mandat à mesure que grandissaient les accusations de corruption contre lui.
L'ancienne présidente elle-même a été mise en examen dans plusieurs affaires de malversations alors qu'elle présidait l'Argentine, de 2007 à 2015, tout comme un de ses ministres-clés, Julio de Vido, incarcéré en octobre pour corruption.
(Eliana Raszewski, Gilles Trequesser pour le service français)