Italie : Les dirigeants de droite signent leur pacte électoral

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(Crédits : Remo Casilli)

ROME (Reuters) - L'ancien président du Conseil Silvio Berlusconi et ses alliés de droite se sont mis d'accord jeudi sur une plate-forme commune en vue des élections législatives du 4 mars dans le pays, s'engageant notamment à baisser les impôts et à annuler les hausses programmées de l'âge du départ à la retraite.

"Unis nous gagnons", a écrit Silvio Berlusconi sur son compte Twitter, précisant qu'il avait signé le programme électoral avec Matteo Salvini, chef de file de la Ligue du Nord, et Giorgia Meloni, la cheffe d'un autre parti d'extrême-droite, les Frères d'Italie.

Forza Italia, le parti de Silvio Berlusconi, la Ligue du Nord et les Frères d'Italie, sont donnés en tête des intentions de vote pour les élections législatives mais ne devraient pas obtenir la majorité absolue au Parlement.

Le bloc de droite n'a pas publié à ce stade la version définitive de leur pacte électoral mais des responsables ont dit qu'elle comprenait l'élimination d'une loi de 2011, nommée d'après le nom de la ministre du Travail et des Politiques Sociales de l'époque Elsa Fornero, qui prévoit une hausse échelonnée de l'âge du départ à la retraite.

Les trois partis veulent également mettre en place un taux d'imposition unique, non spécifié. Les tranches actuelles de l'impôt sur le revenu vont de 23% à 43%.

Le bloc n'a pas précisé comment il allait financer les mesures de son programme commun, disant simplement que l'abaissement du taux d'imposition conduirait plus de personnes à payer des impôts, ce qui augmenterait les recettes fiscales du pays.

De manière générale, ce programme contiendra pour l'essentiel des engagements d'ordre général, ce qui permettra aux partenaires de coalition de gommer les différences entre les plate-formes individuelles des partis.

Ces derniers ne se sont en revanche pas encore mis d'accord, en cas de victoire électorale, sur l'identité du futur président du Conseil.

Plus tôt dans la journée, Silvio Berlusconi s'est dit prêt à reprendre la tête d'un gouvernement si la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) annule le jugement qui lui interdit jusqu'en 2019 d'occuper un mandat électif.

(Crispian Balmer, Benoit Van Overstraeten pour le service français)