PARIS (Reuters) - Edouard Philippe a douché jeudi les espoirs des syndicats de la SNCF en réaffirmant que l'ouverture à la concurrence, la réorganisation de l'entreprise et la fin des embauches au statut étaient des principes non négociables.
Le Premier ministre a dans le même temps souligné sur Europe 1 que le montant, les modalités et le rythme de la reprise de la dette de la SNCF par l'Etat restaient à discuter.
Cette dette devra être remboursée dans le temps, sans accroître la fiscalité et en faisant des économies sur la dépense publique, a-t-il précisé.
"Nous sommes déterminés à faire avancer cette réforme, elle est indispensable", a dit le chef du gouvernement.
Les syndicats de la SNCF ont exigé mercredi une véritable négociation sur l'avenir de l'entreprise avec le Premier ministre mais le gouvernement a exclu de modifier la réforme déjà adoptée par l'Assemblée nationale. [nL8N1S253N]
Les représentants des cheminots en grève ont obtenu cette rencontre avec Edouard Philippe le 7 mai, après avoir refusé de se rendre aux concertations avec la ministre des Transports, Elisabeth Borne.
(Jean-Baptiste Vey, édité par Emmanuel Jarry)