Macron promet que l'Etat fera tout pour sauver Ascoval

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(Crédits : Philippe Wojazer)

ABLAIN-SAINT-NAZAIRE, Pas-de-Calais (Reuters) - Emmanuel Macron a promis jeudi aux salariés d'Ascoval et à leurs familles que l'Etat ferait tout pour sauver l'usine de Saint-Saulve (Nord) et qu'il se battrait pour trouver une solution.

"Ascoval, le combat n'est pas perdu", a dit le chef de l'Etat dans une interview accordée à France 3 près de la nécropole de Notre-Dame-de-Lorette (Pas-de-Calais), en marge de son "itinérance mémorielle" à l'occasion du centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale.

"On se bat, j'ai demandé au gouvernement de soutenir les projets industriels, de mobiliser des financements", a-t-il ajouté, quelques heures après la visite du ministre de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire, sur place. "On se bat pour justement avoir une solution, je le dis aux salariés et à leurs familles : on fera tout pour qu'Ascoval soit sauvé parce qu'il y a eu des investissements de qualité, parce qu'il y a de la compétence."

A la question de savoir s'il entendait peser personnellement dans le dossier, il a répondu : "je vous le confirme, parce que je connais l'outil de travail, j'y suis allé, je connais la fierté des gens".

"J'ai vu des gens fiers de leur outil de travail (...) on continuera à se battre, on le fera", a ajouté Emmanuel Macron.

Coentreprise d'Ascometal (60%) et de Vallourec (40%), l'usine de Saint-Saulve a été exclue début 2018 du périmètre de rachat d'Ascometal par le groupe suisse Schmolz + Bickenbach, mettant de facto le sort de ses 280 salariés en suspens.

Le fabricant de tubes Vallourec a refusé d'apporter une contribution de 50 millions d'euros qu'escomptait Altifort, contraint de remanier son plan de financement.

Le groupe franco-belge prévoit d'investir 20 à 30 millions d'euros en fonds propres, les collectivités locales sont prêtes à apporter 22 millions et Bruno Le Maire a promis un euro d'argent public pour un euro investi par le privé.

Le projet de reprise sera examiné le 12 décembre par la chambre commerciale du tribunal de grande instance de Strasbourg.

(Marine Pennetier, édité par Jean-Baptiste Vey)