Les opposants aux éoliennes off-shore vendéennes déboutés

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Les opposants aux eoliennes off-shore vendeennes deboutes[reuters.com]
(Crédits : Jean-Paul Pelissier)

NANTES (Reuters) - La cour administrative d'appel de Nantes a débouté vendredi les opposants aux 62 éoliennes off-shore des îles d'Yeu et Noirmoutier (Vendée), qui voulaient faire annuler la convention de concession d'utilisation du domaine public conclue en octobre 2018 entre l'Etat et la filiale d'Engie (ex-GDF Suez).

"S'agissant des incidences du projet sur les paysages (...), compte tenu de la distance par rapport à la côte (...), la visibilité d'ensemble [du parc éolien] apparaît limitée", explique la cour administrative d'appel de Nantes dans un communiqué.

"Les impacts environnementaux (...) ont été réduits en raison du choix effectué par la société de recourir à des éoliennes de grande puissance, ce qui a pour effet de limiter le nombre d'éoliennes et, par voie de conséquence, l'emprise sur les fonds marins, le nombre d'obstacles en mer et le risque de collision associé", ajoutent les juges.

Cet arrêt ne clôt pas pour autant le litige : sept autres affaires vont prochainement être examinées par la même juridiction sur le même projet de parc éolien.

Les recours portent sur les autorisations délivrées au titre de la loi sur l'eau, la création des bases de maintenance à l'Herbaudière (Noirmoutier) et Port-Joinville (Yeu) et les autorisations délivrées à Réseau Transport d'Electricité (RTE) pour le raccordement électrique du parc au continent.

(Guillaume Frouin, édité par Sophie Louet)