UBS double ses bénéfices au T3, dynamisé par le trading

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Ubs double ses benefices au t3, dynamise par le trading[reuters.com]
(Crédits : Arnd Wiegmann)

par Brenna Hughes Neghaiwi

ZURICH (Reuters) - UBS a fait état mardi d'un bond de 99% de son bénéfice au troisième trimestre marqué par le dynamisme de ses activités de trading, lui permettant d'enregistrer une forte performance dans sa division banque d'investissement ainsi qu'une hausse inattendue de ses bénéfices dans la gestion de fortune.

Le bénéfice net de la banque suisse a atteint 2,1 milliards de dollars (1,79 milliard d'euros) pour la période de juillet à septembre, dépassant largement les attentes qui tablaient sur 1,557 milliard de dollars.

"Nos résultats du troisième trimestre continuent de démontrer que notre stratégie nous différencie", a déclaré le directeur général d'UBS, Sergio Ermotti, qui sera remplacé en novembre par l'ancien patron d'ING, Ralph Hamers.

La division banque d'investissement a vu ses bénéfices plus que tripler au cours du trimestre grâce à un pic dans les activités de trading, qui a compensé la baisse de ses activités de conseil.

La gestion d'actifs a quant à elle multiplié ses bénéfices par six par rapport à l'année précédente.

Alors que les analystes s'attendaient à une baisse des bénéfices dans l'activité de gestion de patrimoine, la division principale de la banque, UBS a enregistré une hausse de 18% de son bénéfice avant impôts grâce à un niveau élevé de transactions des clients et à 10 milliards de dollars de nouveaux prêts nets.

UBS a également déclaré avoir accumulé un milliard de dollars pour un dividende en espèces qui sera versé l'année prochaine, et avoir mis de côté 1,5 milliard de dollars de réserves de capital pour d'éventuels rachats d'actions.

À la Bourse de Zurich, le titre UBS gagnait 2,8% en début de matinée.

Le premier groupe bancaire européen a enregistré des résultats meilleurs que prévu dans le sillage des grandes banques américaines actives dans le trading comme Morgan Stanley, Goldman Sachs et JPMorgan et alors que les banques de détail pâtissent des effets de la crise sanitaire.

(Avec Rachel Armstrong, version française Kate Entringer, édité par Blandine Hénault)