Coronavirus : Berlin met en garde contre l’impact économique de la pandémie

reuters.com  |   |  322  mots
Coronavirus: berlin met en garde contre l’impact economique de la pandemie[reuters.com]
(Crédits : Michele Tantussi)

BERLIN (Reuters) - Le nombre d'infections au COVID-19 est encore beaucoup trop élevé dans la plupart des régions allemandes et les gens doivent faire plus pour réduire leurs contacts afin de ralentir la propagation du virus, a déclaré lundi le ministre allemand de l'Économie, Peter Altmaier.

Alors que les membres du gouvernement doivent se réunir plus tard dans la journée pour discuter de nouvelles réponses à la crise sanitaire, Altmaier a ajouté que l'aide d'urgence aux entreprises en cas de pandémie ne pouvait pas être prolongée indéfiniment.

"Les gens doivent faire preuve de discipline", a déclaré à la radio Deutschlandfunk l'architecte de la réponse économique de l'Allemagne à la pandémie. "Nous devons faire plus pour réduire les contacts sociaux".

Signe de la gravité de l'impact de la pandémie sur l'économie allemande, le pourcentage d'entreprises utilisant le programme de chômage partiel financé par l'État est passé à 28% en novembre, contre 24,8% le mois précédent, selon l'institut Ifo.

En dépit d'un nouveau confinement instauré début novembre, l'Allemagne a encore recensé lundi 11.169 cas de coronavirus de plus que la veille, selon les données communiquées par l'Institut Robert Koch (RKI) pour les maladies infectieuses, ce qui porte le bilan des contaminations à 1.053.869.

L'institut a par ailleurs fait état de 125 décès supplémentaires, pour un bilan de 16.248 morts depuis le début de l'épidémie dans le pays.

Les avertissements sur l'économie de Peter Altmaier, qui a promis que les impôts ne seraient pas augmentés avant les élections fédérales prévues l'an prochain, font écho à ceux du chef de cabinet de la chancelière Angela Merkel, Helge Braun, qui a déclaré au Handelsblatt que les aides gouvernementales ne pourront pas totalement soutenir les entreprises.

(Bureau de Berlin; version française Jean Terzian et Elena Smirnova, édité par Blandine Hénault)