Vivendi : Universal et Editis ont dopé l'activité au 1er trimestre

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Vivendi: hausse de 5% du ca au t1, grace a universal[reuters.com]
(Crédits : Gonzalo Fuentes)

par Mathieu Rosemain

PARIS (Reuters) - Vivendi a annoncé jeudi une hausse de 5% de son chiffre d'affaires au premier trimestre, porté par les solides performances d'Universal Music Group (UMG) et d'Editis, sa filiale dédiée à l'édition.

Le groupe français, contrôlé par Vincent Bolloré, entend tirer profit du renouveau de l'industrie musicale en introduisant en Bourse d'ici la fin de l'année UMG, qui compte sur son catalogue des artistes telles que Lady Gaga et Taylor Swift.

Cette division a généré une forte croissance des ventes au cours des derniers trimestres grâce à la hausse des revenus du streaming, qui représente plus de la moitié des revenus totaux de l'ensemble du secteur à travers le monde.

Le chiffre d'affaires du groupe s'élève à 3,90 milliards d'euros, bénéficiant du bond de 9,4% du chiffres d'affaires d'UMG, dont les revenus des abonnements et du streaming ont augmenté de 20%. Ce chiffre est très légèrement inférieur au consensus de 3,94 milliards de Visible Alpha, cité dans une note de Jefferies.

Les chansons "Drivers license" d'Olivia Rodrigo et "Peaches" de Justin Bieber étaient les morceaux les plus écoutés sur Spotify au cours du premier trimestre, a déclaré Vivendi.

Le chiffre d'affaires de Vivendi a également bénéficié d'un bond de 40% de sa division Editis grâce à plusieurs livres à succès, dont celui de Camille Kouchner, à l'origine de l'affaire concernant le constitutionnaliste français Olivier Duhamel, accusé d'avoir abusé de son beau-fils.

Vivendi n'a pas commenté les spéculations faisant état de son intérêt pour la division Hachette qui appartient au groupe Lagardère, dont il est désormais le plus important actionnaire.

Le groupe figure également parmi les candidats potentiels au rachat du groupe M6, détenu actuellement par l'allemand Bertelsmann.

(Mathieu Rosemain, version française Lucinda Langlands-Perry, édité par Jean-Michel Bélot)