Volvo Cars envisage une IPO dans les prochaines semaines

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Volvo cars envisage une ipo dans les prochaines semaines[reuters.com]
(Crédits : Stringer)

par Helena Soderpalm, Arno Schuetze et Abhinav Ramnarayan

STOCKHOLM (Reuters) - Le groupe chinois Geely Holding est en discussions avancées avec des banques pour introduire en bourse sa filiale Volvo Cars dans les semaines à venir, ont déclaré trois sources à Reuters, dans ce qui devrait être l'une des plus grandes introductions en bourse (IPO) d'Europe cette année.

Volvo Cars vise une valorisation d'environ 20 milliards de dollars (16,9 milliards d'euros) lors de l'introduction en bourse prévue à Stockholm, selon ces sources, l'une d'entre elles précisant que le lancement était prévu pour la fin septembre.

Une troisième source a suggéré qu'une valorisation de 16 milliards de dollars était plus réaliste, citant les perspectives de revenus du groupe.

Goldman Sachs et la banque SEB dirigeront l'opération, tandis que d'autres banques, dont BNP Paribas, Carnegie et HSBC, seront également impliquées, ont ajouté les sources. Volvo Cars s'est refusée à tout commentaire et Geely n'a pas répondu immédiatement à une demande envoyée par courrier électronique.

SEB et Goldman Sachs ont pour sa part refusé de commenter et les autres banques n'étaient pas immédiatement disponibles.

Le chinois Geely, qui a acheté Volvo, une marque suédoise, à Ford Motor il y a plus de dix ans, avait renoncé en 2018 à introduire en Bourse le constructeur en raison d'une conjoncture défavorable.

Les constructeurs automobiles traditionnels sont menacés depuis plusieurs l'année par l'irruption de nouveaux acteurs comme Tesla et par le virage brutal vers les véhicules électriques.

Volvo Cars s'est fixé comme objectif de basculer d'ici 2030 vers le tout électrique. il détient une participation de 49,5% dans le constructeur de voitures électriques Polestar. Volvo a prévenu ce mois-ci que le volume de ses ventes pourrait baisser au second semestre après avoir été contraint de réduire sa production en raison de la pénurie de semi-conducteurs.

(Reportage Helena Soderpalm, Arno Schuetze et Abhinav Ramnarayan, version française Diana Mandiá, édité par Jean-Michel Bélot)