La Chine ne bâtira plus des projets énergétiques au charbon à l'étranger, dit Xi Jinping

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La chine ne batira plus des projets energetiques au charbon a l'etranger, dit xi jinping[reuters.com]
(Crédits : Thomas Peter)

NATIONS UNIES (Reuters) - Le président chinois Xi Jinping a déclaré mardi que la Chine ne bâtirait plus à l'étranger de nouveaux projets énergétiques au charbon, se servant de son discours devant l'Assemblée générale des Nations unies, à New York, pour effectuer de nouvelles promesses en matière de lutte contre le changement climatique.

Si Xi Jinping n'a fourni aucun détail, cette mesure pourrait, en fonction de son niveau de mise en oeuvre, permettre de réduire de manière significative le financement des usines de charbon dans les pays en développement.

Pékin fait face de longue date à une forte pression diplomatique pour qu'il arrête de financer les projets à base de charbon à l'étranger, afin de contribuer à se rapprocher des objectifs climatiques fixés par l'Accord de Paris.

"La Chine va renforcer son soutien aux autres pays en développement pour qu'ils développent des énergies vertes et faibles en carbone, et ne construira pas de nouveaux projets énergétiques alimentés par du carbone à l'étranger", a déclaré Xi Jinping dans une allocution pré-enregistrée.

Le président chinois a par ailleurs souligné les intentions pacifiques de Pékin dans les relations internationales, alors que le président américain Joe Biden, qui a pris la parole en personne devant l'Assemblée plus tôt dans la journée, a tracé les contours d'une concurrence féroce mais sans Guerre froide.

Durant son discours, au ton mesuré et calme, Xi Jinping n'a fait aucune mention directe de la rivalité parfois amère entre la Chine et les Etats-Unis, où l'administration Biden a érigé en priorité la lutte contre le changement climatique et y voit un domaine de coopération avec Pékin.

Xi Jinping a répété des promesses effectuées l'an dernier selon lesquelles la Chine atteindra la neutralité carbone d'ici 2060.

(Reportage Michelle Nichols aux Nations Unies, Valerie Volcovici et David Brunnstrom à Washington; version française Jean Terzian)