L'Europe dans le rouge avec la "tech", taux et pétrole montent

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Les bourses europeennes reculent en debut de seance[reuters.com]
(Crédits : Charles Platiau)

PARIS (Reuters) - Les principales Bourses européennes évoluent dans le rouge mardi dans la matinée, pénalisées par le repli du secteur technologique sur fond de nette remontée des rendements obligataires tandis que les valeurs pétrolières continuent de profiter de la hausse des cours de l'or noir.

À Paris, l'indice CAC 40 cède 1,25% à 6.567,7 points vers 08h05 GMT. À Francfort, le Dax perd 0,76% et à Londres, le FTSE abandonne 0,43%.

L'indice EuroStoxx 50 de la zone euro lâche 1,26%, le FTSEurofirst 300 recule de 0,97% et le Stoxx 600 de 1,14%.

L'indice Stoxx du secteur de la technologie lâche 3,28%, de loin le plus fort repli sectoriel en Europe.

A Paris, STMicroelectronics (-3,51%) et Dassault Systemes (-1,6%) accusent les plus fortes baisses du CAC 40.

Le mouvement de vente sur la "tech" s'inscrit dans le sillage de la hausse des rendements obligataires après les annonces de la Réserve fédérale la semaine dernière. Le taux des Treasuries à dix ans gagne encore plus de cinq points de base, à 1,5374%, au plus haut depuis la fin juin.

A l'inverse, le secteur du pétrole et gaz avance de 1,04% avec la hausse continue des cours du brut, le baril de Brent se négociant désormais à plus de 80 dollars.

A Paris, TotalEnergies, qui tient ce mardi une journée investisseurs, prend 1,29%. Il est devancé par Bouygues (2,48%), qui profite d'un relèvement du conseil de Jefferies à l'achat.

Les valeurs du luxe Hermes (-2,73%), LVMH(-2,8%) et Kering (-1,55%) souffrent des inquiétudes entourant la Chine où des pénuries d'électricité ralentissent la production et pourraient perturber encore les chaînes d'approvisionnement et où le dossier Evergrande reste en suspens.

Lanterne rouge du SBF 120, Ipsos lâche 7,72% après avoir annoncé que Nathalie Roos ne deviendrait pas directrice générale du groupe, contrairement à ce qui avait été annoncé en juillet, en raison de divergences avec le conseil d'administration qui a pris la décision de nommer Ben Page à la place.

(Reportage Blandine Hénault, édité par Jean-Michel Bélot)