Harris dénonce la "dictature brutale" de la Corée du Nord et ses tirs de missiles

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La vice-presidente americaine kamala harris en visite a seoul, en coree du sud[reuters.com]
(Crédits : Leah Millis)

par Trevor Hunnicutt et Hyonhee Shin

PANMUNJOM, Corée du Sud, (Reuters) - La vice-présidente américaine Kamala Harris a déclaré jeudi que la Corée du Nord était un pays avec une "dictature brutale", dénonçant aussi son programme d'armement illégal et ses violations flagrantes des droits de l'homme.

Kamala Harris, qui se rendait pour la première fois dans la zone démilitarisée séparant les deux Corée, a déclaré que cette zone frontalière lourdement armée constituait un rappel clair des "chemins radicalement différents" empruntés par les deux parties.

"Au Nord, nous voyons une dictature brutale, des violations rampantes des droits de l'homme et un programme d'armement illégal qui menace la paix et la stabilité", a-t-elle dit.

"Les États-Unis et le monde entier aspirent à une péninsule coréenne stable et pacifique où la RPDC n'est plus une menace", a-t-elle ajouté, en désignant la Corée du Nord par les initiales de son nom officiel, la République populaire démocratique de Corée.

La vice-présidente américaine s'est rendue dans la zone démilitarisée après être arrivée à Séoul, la capitale sud-coréenne, dans un contexte de tensions persistantes liées aux tirs de missiles de la Corée du Nord et aux actions de la Chine dans le détroit de Taïwan.

Sa visite intervient alors que les services de renseignement sud-coréens s'attendent à ce que la Corée du Nord effectue son premier essai nucléaire depuis 2017 entre le 16 octobre et le 7 novembre.

Kamala Harris et le président sud-coréen Yoon Suk-yeol ont condamné l'intensification de la rhétorique nucléaire de la Corée du Nord et une série de tests de missiles, dont le dernier a eu lieu mercredi.

Ils ont également réaffirmé un objectif commun de dénucléarisation complète de la péninsule coréenne et convenu de mettre immédiatement en œuvre des contre-mesures si la Corée du Nord poursuivait ses provocations.

En ce qui concerne Taïwan, la vice-présidente américaine a souligné que les efforts visant à préserver la paix et la stabilité étaient un "élément essentiel d'une région indo-pacifique libre et ouverte", a déclaré la Maison Blanche.

(Reportage Trevor Hunnicutt et Hyonhee Shin avec Soo-hyang Choi et Jack Kim ; version française Federica Mileo, édité par Kate Entringer)