Wall Street stable à l'ouverture, le dollar et les taux reculent

reuters.com  |   |  309  mots
Des traders travaillent a la bourse de new york[reuters.com]
(Crédits : Brendan Mcdermid)

PARIS (Reuters) - La Bourse de New York évolue sans grand changement jeudi après son envolée de la veille tandis que le dollar et les rendements des Treasuries baissent nettement avec la perspective d'un ralentissement du rythme du resserrement monétaire de la Réserve fédérale, confortée par les dernières mesures de l'inflation.

Dans les premiers échanges, l'indice Dow Jones perd 32,45 points, soit 0,09%, à 34.557,32 points et le Standard & Poor's 500, plus large, progresse de 0,23% à 4.089,32 points.

Le Nasdaq Composite prend 0,03%, soit 3,58 points, à 11.471,576.

Ces derniers ont gagné de 2,2% à 4,4% mercredi, le président de la Fed, Jerome Powell, ayant déclaré que la banque centrale pourrait freiner le 14 décembre le rythme des hausses de taux.

Cette dernière a pris acte des derniers chiffres de sa mesure préférée de l'inflation, l'indice des prix "core PCE", ressortis en hausse de 0,2% en octobre, contre +0,5% un mois plus tôt, et de 5% sur un an, après 5,2% en septembre.

"Ces chiffres confirment qu'effectivement l'inflation ralentit, ce qui crédibilise l'idée que la Fed augmente ses taux de 50 points de base en décembre, puis mette fin au cycle de resserrement monétaire à la fin du premier trimestre probablement", a déclaré Sam Stovall, responsable de stratégie chez CFRA Research.

Selon le baromètre "FedWatch" de CME Group, les investisseurs estiment à 91% la probabilité d'une hausse d'un demi-point de l'objectif de taux des "fed funds" à l'issue du prochain FOMC après l'avoir relevé de 75 points de base lors des quatre dernières réunions.

Le dollar perd 0,96% face à un panier de devises de référence et le rendement des bons du Trésor américain à dix ans retombe à 3,62%.

Aux valeurs, Salesforce abandonne 8,63%, l'éditeur de logiciels ayant annoncé le départ du codirecteur général, Bret Taylor.

(Laetitia Volga, édité par Blandine Hénault)