Tennis : Djokovic prend la défense de son père après la contreverse sur le drapeau russe

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Open d'australie[reuters.com]
(Crédits : Loren Elliott)

SYDNEY (Reuters) - Novak Djokovic a défendu vendredi son père après l'apparition d'une vidéo montrant ce dernier posant à l'Open d'Australie avec des fans tenant des drapeaux russes, affirmant qu'il a été "abusé" par les individus en question et que sa famille est contre la guerre.

La vidéo a suscité la controverse et a conduit le Premier ministre australien Anthony Albanese à réitérer son soutien à l'Ukraine et à critiquer les partisans de l'invasion de la Russie.

"Il (Srdjan Djokovic) était de passage, a fait une photo, cela a dégénéré. Il a été abusé dans cette situation par ce groupe de personnes", a déclaré Novak Djokovic aux journalistes.

"Je ne peux pas être en colère contre lui ou contrarié parce que je peux dire que ce n'était pas sa faute", a ajouté le joueur.

Novak Djokovic a déclaré qu'il était regrettable que le problème se soit aggravé.

"Mon père, toute ma famille et moi-même avons traversé plusieurs guerres dans les années 90", a déclaré Novak Djokovic.

"Nous sommes contre la guerre, nous ne soutiendrons jamais aucune violence ou aucune guerre. Nous savons combien c'est dévastateur pour la famille, pour les gens dans n'importe quel pays qui traverse la guerre", a-t-il poursuivi.

"Mon père était de passage. Il y avait beaucoup de drapeaux serbes autour. C'est ce qu'il a pensé. Il pensait qu'il prenait une photo avec quelqu'un de Serbie. Et c'est tout. Il est passé à autre chose."

Srdjan Djokovic a déclaré plus tôt dans une déclaration par courriel qu'il était seulement à Melbourne pour soutenir son fils. Il a assisté à la demi-finale disputée vendredi par Novak Djokovic contre Tommy Paul depuis chez lui.

Novak Djokovic, qui l'a emporté et disputera la finale de l'Open d'Australie contre Stefanos Tsitsipas dimanche, a dit espérer que son père puisse être présent dans la tribune.

(Reportage Alasdair Pal; version française Camille Raynaud et Augustin Turpin, édité par Blandine Hénault)