Nouveau revers pour les vélos Gobee.bike, qui quittent Paris

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Nouveau revers pour les velos gobee.bike, qui quittent paris[reuters.com]
(Crédits : Charles Platiau)

PARIS (Reuters) - Les vélos en libre-service de Gobee.bike, reconnaissables à leur couleur verte, ont pratiquement disparu de Paris, où la start-up hongkongaise avait été pionnière.

Selon plusieurs sources, l'entreprise a même cessé complètement ses activités dans la capitale française, cinq mois environ après avoir mis en circulation une flotte de plusieurs centaines de bicyclettes sans borne.

La start-up n'a pas répondu aux questions de Reuters.

Gobee.bike, dont les vélos sont massivement vandalisés, s'était déjà retiré de Bruxelles, Lille et Reims au mois de janvier.

La semaine dernière, l'entreprise a également annoncé son retrait d'Italie en précisant que 60% de son parc en Europe avait été endommagé ou volé.

Trois concurrents, dont les vélos ont fleuri sur les trottoirs parisiens, tentent de se faire une place sur ce marché apparemment précaire : le singapourien oBike, avec 1.800 bicyclettes grises et orange, ainsi que les chinois Ofo (un millier) et Mobike (plusieurs milliers).

Avec ses pneus sans chambre à air, ses roues sans rayons et son mécanisme sans chaîne, le modèle de Mobike semble le mieux armé pour résister aux mutilations en tout genre, selon des associations d'utilisateurs.

Ces milliers d'engins sont apparus dans les rues de Paris au moment où la ville connaît des difficultés avec ses Velib à la suite d'un changement d'opérateur, le marché ayant été retiré à JCDecaux au profit de la start-up Smovengo.

Au début du mois, seules 200 stations environ étaient en état de marche, loin de l'objectif de 1.400 à fin mars.

(Geert de Clercq, édité par Simon Carraud)