AMMAN (Reuters) - Au moins trente combattants pro-gouvernementaux ont été tués mardi par des membres de l'organisation Etat islamique, a-t-on appris auprès de l'Organisation syrienne des droits de l'homme (OSDH) et d'habitants.

Les djihadistes visaient un avant-poste occupé par des soldats syriens et par des miliciens iraniens situé au sud-est de la ville antique de Palmyre.

Cette attaque s'est produite au lendemain de l'annonce par Damas de la libération de la dernière enclave tenue par l'EI dans le sud de Damas après une sanglante campagne.

Palmyre est un lieu symbolique dont l'EI s'est emparé à deux reprises au cours du conflit. Lors de ces occupations, le groupe djihadiste a détruit et pillé le site plurimillénaire.

Selon l'OSDH au moins dix-sept de la trentaine de tués seraient de nationalité iranienne.

Les sites d'informations liés au régime ont quant à eux dressé une liste de 16 officiers et soldats tués ou blessés.

(Suleiman Al-Khalidi, Nicolas Delame pour le service français)