ERBIL, Irak (Reuters) - Hadi al Amiri, chef des milices chiites irakiennes, a renoncé mardi à briguer le poste de Premier ministre, ce qui devrait ouvrir la voie à la formation d'un gouvernement après plusieurs mois de tractations.

Amiri dirige l'Alliance Fatih, arrivée en deuxième position des législatives de mai dernier, dont les résultats n'ont pas permis de constituer une majorité parlementaire.

"Je veux annoncer au cher peuple irakien le retrait de ma candidature au poste de Premier ministre pour ouvrir la voie à un dialogue sérieux afin d'élire un Premier ministre et son gouvernement conformément au souhait de l'autorité religieuse suprême", a-t-il déclaré à la presse.

L'Alliance Fatih est formée de mouvements issus des milices chiites soutenues par l'Iran qui ont joué un rôle décisif dans la reconquête des zones tombées aux mains des djihadistes de l'Etat islamique en 2014 dans le nord et l'ouest de l'Irak.

L'organisation a entamé ces derniers jours des pourparlers avec l'imam chiite Moqtada al Sadr, vainqueur des élections, pour former un coalition gouvernementales.

(Raya Jalabi, Jean-Philippe Lefief pour le service français)