PARIS (Reuters) - Le Groupe d'action financière, qui réunit 35 pays et deux organisations régionales, a donné vendredi à l'Iran jusqu'en février pour prendre des mesures de lutte contre le blanchiment d'argent sale et le financement du terrorisme.

Créé en 1989, le Gafi a pour objectif d'assainir le système financier international.

L'instance, qui avait déjà rappelé à l'ordre l'Iran en juin dernier, maintient une mesure de suspension de toute sanction mais presse les autorités de Téhéran d'appliquer le plan d'action promis, un texte de loi toujours en souffrance devant le Parlement.

"D'ici à février 2019, le Gafi attend de l'Iran qu'il mette en oeuvre la législation nécessaire, en ligne aves ses normes. Dans le cas contraire, le Gafi prendra de nouvelles mesures pour prévenir les risques liés aux déficiences du régime iranien de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme (AML/CFT)", peut-on lire dans un communiqué.

(Leigh Thomas, Sophie Louet pour le service français, édité par Yann Le Guernigou)