France : Le service national devrait coûter moins de 1,5 milliard par an, dit Attal

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France: le service national devrait couter moins de 1,5 milliard par an, dit attal[reuters.com]
(Crédits : Charles Platiau)

PARIS (Reuters) - Le service national universel (SNU), dont la phase pilote a été lancée dimanche, devrait coûter moins de 1,5 milliard d'euros par an lorsqu'il sera généralisé, a précisé mercredi le secrétaire d'Etat portant le projet, Gabriel Attal.

Le coût dépendra des choix qui seront faits après les expérimentations, a-t-il dans un premier temps souligné devant des journalistes à l'issue du conseil des ministres.

"Si l'on projetait aujourd'hui ce que nous coûte le service national universel pour cette phase pilote avec 2.000 jeunes en faisant une règle de trois sur 800.000 jeunes, cela reviendrait à environ 1,5 milliard d'euros mais on sait bien qu'il y aura des économies d'échelles, que les organisations vont être améliorées, donc ça sera probablement moins", a-t-il ajouté.

Emmanuel Macron a souligné à plusieurs reprises que "ce service national universel, ce sera un coût et c'est assumé, mais c'est aussi un investissement", a encore déclaré Gabriel Attal, citant les économies qui pourront être réalisées grâce au bilan de santé que feront tous les jeunes à cette occasion.

La première phase d'expérimentation durera deux semaines.

Le service national universel doit permettre d'améliorer la connaissance des enjeux de défense, de sécurité civile, de secourisme par les jeunes, a pour sa part souligné le ministre de l'Education nationale, Jean-Michel Blanquer.

Interrogé sur la levée du drapeau, les uniformes et le chant de La Marseillaise, Gabriel Attal a répondu : "le président de la République a rappelé ce matin son attachement au patriotisme. Le patriotisme n'est pas réservé à qui que ce soit".

"L'objectif avec ce service national universel, c'est d'avoir un moment de brassage, de creuset républicain autour des valeurs de la République et de cette notion d'engagement."

Interrogé sur la date de la généralisation du SNU, dans un entretien publié samedi dans Le Parisien, Gabriel Attal répondait : "le président de la République a demandé qu'on aille plus vite que ce qui était prévu. Je suis en train de bâtir des scénarios qui nous permettront de le généraliser peut-être plusieurs années avant la date de 2026 initialement annoncée".

(Jean-Baptiste Vey, édité par Yves Clarisse)